Le Forum des Gueulards
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Forum traitant des Orques & Gobelins et des Ogres & Gnoblars à Warhammer Battle, The 9th Age et Age of Sigmar
 
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 Concours de récit n°1 - les oeuvres

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Raven
Fogia
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Fogia
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Fogia


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MessageSujet: Concours de récit n°1 - les oeuvres   Concours de récit n°1 - les oeuvres Icon_minitimeVen 19 Jan 2007 - 20:36

Vous pouvez poster ici le récit que vous désirez voir apparaitre pour le concours.

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Un vieux proverbe ogre disait à propos des gnoblars : "ma confiance en eux s'arrête là où je les lance"
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Raven
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Raven


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MessageSujet: Re: Concours de récit n°1 - les oeuvres   Concours de récit n°1 - les oeuvres Icon_minitimeLun 5 Fév 2007 - 21:18

Je me présente: marius nightmare, je suis un esprit qui se ballade à travers ce monde. J'observe ce qui s'y passe.
Et un jour où j'observais une taverne mal famée. Et oui il s'y déroule toujours de l'action.

Donc je disais dans cette taverne, atablée au plus prés du contoir et des tonneaux, ce trouvait une ogresse, vêtue de frusques multicolores et disparâtres.
Soudain un gros orcs aussi sombre que la nuit et bien imbiber d'alcool la heurta et aussi sec bien qu'imbibée elle aussi; elle lui attrapa avec une rapidité que je ne lui aurait pas soupçonnée: sa grosse tête casquée.
Et là tout le monde se tût et observa la scène comme je le faisais déjà.
L'orc voulut attraper son épée mal taillée qu'ils nomment kikoup il me semble, et son mouvement s'arréta là car l'ogresse avait refermée sa main dans le craquement de sa caboche. Et de l'orc il ne resta qu'un corps sans tête et une bouillie de sa tête. Et soudain elle se mit à lécher sa main en regardant l'assemblée qui s'en retourna à ses occupations comme si de rien n'était.

Au moment où j'allais m'en allez vers d'autres horizons, une tâche verte qui se déplaçait de dessous de tables en dessous de tables attira mon attention. Je me rendit compte que c'était un gobelin des plus chétif, presque blanc, enfin vert mais trés pâle. Et tout d'un coup je vis surgir de sous la table cette petite chose qui pris place à côté de l'ogresse.

Je m'attendais à ce qu'elle refasse la même chose mais rien ne ce passa. Elle se contenta de l'observer. Il tenta de sortir quuelque chose de ses poches quand un orc voulut l'attraper et là l'ogresse d'un retour de main envoya voler à l'autre bout de l'auberge l'orc et fit signe au pti gob de continuer.
Celui-ci sortit une étoffe d'un rouge écarlate qui brillait au soleil et le tendit à l'ogresse, en lui couinant: "pour toi qui a tuée mauvais chef qui battait moi". C'est alors que commença une discussion fort inattendue entre eux.

Ogresse: "joli, toi avoir trouvé ça où?"
gob:"loin dans la plaine au fond d'un trou dans une baraque d'hom , trou juste assez gros pour moi et moi avoir caché joli tissu"
O: "moi t'aime bien, toi devenir mon gob si toi montrer à moi où avoir trouvé tissu"
gob: "moi d'accord si vous jurer à la geule que personne manger moi ni tuer moi!"

L'ogresse se leva arracha le coeur encore chaud de l'orc qu'elle avait tuée et dit en hurlant: "grande geule qui dévore sans faim, moi promettre à toi que moi prendre pti gob blanc avec moi et que moi protégé pti gob si pti gob faire ce que moi lui dit. Merci grande geule de m'avoir écoutée. Je mange en ton nom." et elle dévora le coeur; puis s'en alla avec le gobs sous le bras et l'étoffe dans l'autre main.

Je les ais suivis. Et en fait le gob l'emmena dans une citée ravagée d'humains en direction d'un commerce tout aussi dévasté. Et là il s'enfonça dans un trou qui conduisait à la cave et lui rapporta plein de tissu.

L'ogresse se couvrit des tissus et dit: "maintenant, moi et toi pti gob blanc on va voir le monde pour trouver plein de belles choses rouges qui rappelleront à la geule le ssang de la viande"
Elle reprit le gob et s'en allèrent.
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phénix 321
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MessageSujet: Re: Concours de récit n°1 - les oeuvres   Concours de récit n°1 - les oeuvres Icon_minitimeMer 7 Fév 2007 - 17:20

Bon, voici ma participation au concours, en ésperant qu'à défaut d'être exceptionel, vous aimiez bien :

Laissez-moi vous conter à ce jour la naissance d’une histoire d’amitié des plus particulières.

Cette histoire est liée à Kass-Dent, orque appartenant à l’ancienne tribu des Verts. Banni après une sombre affaire de touch-down étrangement raté.

De son coté, Grolaf appartient à la tribu des Mâcheurs de fer. Malgré un manque flagrant d’envie, effectue sont rite initiatique à travers le vieux monde.

A cette époque, et encore plein d’errance, K-D se mis en tête d’aller boire ses dernières pièces d’or avant de visiter le monde. Son lieu de perdition fut finalement la taverne du cochon rutilant, plus proche de la porcherie que d’une taverne à vrai dire.

Son patron Bronj, un homme à l’allure aussi attirante que son tripeau. Gros, puant la sueur avec un amour immodéré pour l’alcool. Ne reste d’ailleurs dans cette taverne que quelques habitués aimants la bière bon marché et faire des avances des plus déplacé a la pauvre serveuse.

C’est donc ici qu’échoua notre orque, accompagné de ces deux gobelins, Kric et Krac.

Déjà bien « décontracté » par une dizaine de bière ingurgitée, il ne prêtait plus attention aux habitués le surveillant du coin de l’œil. Oubliant ainsi ses espoirs perdus, se permettant même quelques blagues.

C’est d’ailleurs ainsi que le pauvre Krac eu le privilège de voler sur dix mètres dans la réserve de tabouret suite à un simple pari avec Kric.

Pendant que le pauvre se remettait au fond de la réserve, Kric fit un clin d’œil à K-D en versant une poudre verdâtre dans le verre de Krac : « C’été o médok, lui en é pri avan de partir, on va se maré »

Intrigué l’orque appela le gobelin volant en lui disant de venir boire son verre pour se remettre. Celui-ci accepta de bon cœur, sans se douter de rien.

Malheur lui en prie, cette poudre était enfaite de la malpierre pilée, utilisé en infime quantité pour doper ces joueurs.

Le gobelin après avoir descendu son verre resta prostré sur sa chaise, passant pas de nombreuses couleurs différentes avant que ca tête n’explose au passage de la serveuse. Ce qui entraina de bien fâcheuses conséquences.

Les éclats de rires tonitruants de la part de l’orque et du gobelin ne purent cacher le bruit que fit la serveuse en tombant dans les pommes. A ce moment le tenancier leurs demanda de quitter les lieux séance tenantes pendant que la petite dizaine de client formaient un cercle autour de l’orque.

Cela eu pour effet de transformer le visage de l’orque, celui-ci se referma instinctivement : « G pa fini mon verre » dit-il d’un regard noir. C’est alors qu’avec une vitesse inimaginable pour quelqu’un de sa taille, il fracassa son tabouret sur la tête d’un client. Je peu vous laissez imaginer la suite, un peu plus de 5 hommes avec comme exercice quotidien la descente de quelques chopes de bières face à un orque rompus à l’art du combat a main nu.

Heureusement pour eux, après seulement quelques secondes de bagarre, un énorme ogre descendi de l’étage : « C’es koi ce bordel ! Peu pu dormir ici » En disant ces mots, l’ogre croisa le regard de l’orque. Tout deux comprirent qu’il se trouvé en face d’un adversaire digne de lui.

Malgré cinquante centimètre d’écart et environ soixante kilos de plus pour l’ogre, l’orque n’avait pas à rougir au vu de sa musculature. Après s’être toiser quelques secondes, c’est une fois plus l’orque comme engagea les hostilités en lançant un tabouret au visage de l’ogre.

Celui-ci le pris de plein fouet, mais ne semblais nullement affecté. C’est alors qu’il commença à courir vers son assaillant. Il rester encore suffisamment loin pour que K-D lui envoie une chope dans le nez. Une fois de plus sans réaction.

L’orque se préparait déjà à encaisser la charge, mais elle fut bien plus puissante qu’il ne l ‘imagina. Après une petite seconde d’absence il comprit qu’il avait eu le droit au même sort que Krac, mais lui se retrouvant allonger sur une table.

Grolaf était déjà de retour sur lui, il lui fallait réagir au plus vite, cherchant un objet contondant quelconque à tâtons pour l’accueillir, le trouva juste à temps. C’est ainsi qu’il fit pleuvoir les coups sur son assaillant. Pourtant, cette arme semblait étrange. Ces coups ne semblaient pas durs alors qu’il était déjà couvert de sang.

Il arriva tout de même à lire la même interrogation sur les yeux de Grolaf. Tout les deux regardèrent ce qu’il tenait en main avant d’exploser de rire. Ce n’était rien d’autre que le pauvre Kric (ou ce qu’il en restait), celui-ci s’étant cacher sous la table.

Rigolant comme de vieux amis sous les yeux médusés du peu de personnes pouvant encore regarder. L’ogre dit à K-D : « Alé, j’t’ofre une bière, ca done soif. »

C’est donc ainsi que naquit une amitié entre deux être que rien ne semblait rapprocher. Vous pouvez même sans doute les voir, actuellement mercenaires, ils ne refusent jamais une bonne partie de rigolade.

Amicalement phénix 321
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MessageSujet: Re: Concours de récit n°1 - les oeuvres   Concours de récit n°1 - les oeuvres Icon_minitimeVen 9 Fév 2007 - 16:32

Voilà je viens de terminer mon récit, j'espère qu'il vous plaira Smile

Vous avez sous les yeux, le troisième livre des annales des Chiens de Guerre, un ramassis de gars venant plus ou moins de toutes parts (tant que ça peut faire des dégâts on engage…). Bien qu’à l’origine, cette compagnie ait été créée par la tribu du même nom. Nous sommes des mercenaires, évoluant à travers les quatre coins du mondes pour trouver un employeur, et s’acquitter de nos missions… Vous vous demandez sans doute pourquoi, une tribu ogre, s’amuserait à courir le vaste monde pour servir la veuve et l’orphelin. Ben en fait c’est simple, notre tyran, Matus le rebondit, brise-géant, longue jambe, trompe la mort, chef de meute des Chiens de Guerre, brise os, tueur de peaux vertes, manieur de la grosse Berta (c’est son arme… bande d’obsédés) et accessoirement gros, ou, comme tout le monde l’appelle : Chef ! A eu l’agréable idée de sauver nos peaux (on va dire que c’est lui, mais je lui ai soufflé un peu), après avoir dit à Graissus Dent d’or (Archityran des royaumes ogres, tueurs de dragon… et blablabla et blablabla ) qu’il pouvait aller se faire mettre par un Rhinox pour son tribut, en partant simplement des endroits où l’archityran avait de l’influence. Et puis d’un autre côté, on s’en tapait un peu de partir, il y a à manger partout dans le monde, le seul problème c’est le pèlerinage vers la Gueule, on est trop éloigné d’elle maintenant, mais nos bouchers trempent leur main droite dans de la peinture rouge (ou du sang quand il y en a) et nous mettent de grandes claques. Pour que le pouvoir de la Gueule reste avec nous. Mis à part ces coups de mains (héhé…), nos gars sont facilement reconnaissables car tous portent un tatouage de guerre rouge formant un G, l’emblème de notre compagnie. Et on nous reconnaît facilement parce que mise à part dans les royaumes ogres… on voit rarement autant d’ogres en balade. Voilà pour la petite introduction, que vous compreniez de quoi traite ce livre si un jour vous tombez dessus. C’est une idée à moi ces livres, comme ça on sera plus ou moins immortel, Chef a approuvé juste parce que je lui ait dit que nous serons plus important que Graissus dans longtemps. Il dit que si j’étais aussi gros que j’étais malin, faudrait un troupeau de Rhinox pour me soulever. Faut dire que Chef, c’est pas une lumière, donc bon, son jugement est faussé j’imagine… Enfin voilà, je commence ce livre dans une taverne avec Chef, Flavius, Macalow (un grand humain, mais il est p’tit quand même) et Poings d’Acier. Certains des gars qui nous ont rejoint, ne nous donnent pas leur vrai nom mais un surnom, beaucoup d’entre nous ont choisit de faire pareil, Poing d’Acier en fait partie, moi aussi, on m’appelle Lumière.

Donc voilà, nous sommes tous les quatre assis à trois tables (on prend de la place), les gens du coin semblent s’être habitués à notre présence, faut dire que ça fait quelque mois qu’on protège cette petite bourgade dans le nord de l’empire, contre les hordes du chaos. Ca serait tentant de rejoindre le chaos, héhé, c’est des bêtes de guerre eux aussi, ils savent se battre ! Mais le gouverneur paye bien alors…
Nous buvons nos tonnelets de bière respectif, dans cette petite taverne du nom « La biche boisée », me fait toujours rire ce nom, enfin bon… On échange quelques mots, sauf Poing d’Acier, il parle pas beaucoup, sauf avec ces poings, en fait. Bref la routine quoi. On peut même dire qu’on s’emmerdait ferme… Et c’est là que sont entrés plusieurs Orques. Les clients, médusés n’osaient plus bouger, nous on se demandait bien ce qu’ils pouvaient faire là, si loin dans le nord de l’empire. Et là, Chef a émit un rire à se faire s’effondrer la taverne :

" Griska Mange pierre et ses fidèles gars, ha ha hurk hurk, brhum, kof kof, rrrhum…. "
Tous les Orques se sont retournés vers nous, et c’est à ce moment là, que Griska est sortit du petit groupe et s’est avancé vers nous :
" Matus le rebondit, brise-géant, et sûrement beaucoup d’autres titres plus ou moins vrais…
- Sauf tueur de peaux vertes, répondit Chef avec un sourire carnassier.
- Ouais, pet’ bien héhé…
- Allez viens boire un coup avec nous ! Tiens boit ça "

Griska but la boisson que Chef lui tendait, et manqua de s'ettoufer avec, nous nous sommes mis à rire bruyamment:

" Alors, t'aimes pas cette petite liqueur? ahaHAHAHAHAha...
- Faut admettre, c'est plutôt une boisson d'ogre !"

Les rires sont repartis de plus belle, cette fois les Orques riaient aussi, sur ce Griska s'est assis en face de Chef, ses gars se sont assis pas trop loin de lui :

« Alors, qu’est ce qui t’amène si loin de chez toi ?
- Bof, pas grand chose, les Longues-Dents nous ont eues, on est les derniers…
- Tu m’en voit terriblement désolé.
- Ta gueule. »

C’était pas le grand amour entre ces deux là, enfin si, mais c’est compliqué, ils s’aiment bien parcequ’ils aiment se battre tous les deux, mais ils s’aiment pas parce que dans le temps, les Longues-Dents nous ont engagés pour les massacrer, et on s’est pas mal démerdé je pense. C’était le chaman de leur chef qui avait eu l’idée d’engager des ogres mercenaires, et les Manges-Pierres ont pas apprécié que des gars extérieur au conflit vienne s’y mêler… enfin je vais pas vous raconter l’histoire, elle est dans le premier livre, je crois.

" Donc les Longues-Dents ont gagné, pourquoi vous êtes en vie alors ? ai-je demandé
- Baaah, en fait, j’avais décidé de mettre fin à se conflit, en pétant la tête une foi pour toute à Marglut et Mabi son chaman de malheur, moi et mes gars on devait s’infiltrer près d’eux et les tuer, pendant que ma tribu se battait contre la leur. Mon armée en a pris plein la gueule, ils sont tous morts, et nous, ben on a pu tuer Marglut, mais Mabi a pu se tirer. Du coup quand on a voulut partir, on a eu tout le monde sur le dos, des trente-deux que nous étions, il ne reste plus que les neuf que tu vois là mon gars… Et on est les derniers Mange pierre.
- Et pourquoi êtes vous venus si loin dans l’empire ?
- On vous cherchait…
- Je vois, répondit Macalow, vous voulez être enrôlé chez ceux qui vont ont pratiquement exterminé, puis il partit à rire, et s’arrêta net en voyant le regard de Chef.
- C’est vrai ? a t’il demandé.
- Beeen… ouais, nous on aime se battre, et perso, je vous en veux pas trop pour l’autre fois, vous aimez vous battre, quelque soit l’ennemi, j’comprend ça, ce qu’il y a, c’est que si on veut continuer à se battre, à neuf on ira pas loin, mais avec vous…
- Et pourquoi qu’on vous prendrait toi et tes gonzesses là, vous avez pris une branlée.
- Ma tribu a pris une branlée… Pas moi, ni mes gars… L’argent nous intéresse pas, on veut juste continuer à vivre, et mourir, en se battant, on sait faire que ça. Pour nous, c’est le mercenariat ou le banditisme… Même si je préfèrerais la deuxième solution, à neuf on fera pas le poids."

Les huit orques ont acquiescé d’un hochement de tête ou d’un « grumf » évocateur.

" Ma foi, l’idée est à creuser, ai-je glissé doucement à Chef.
- Ouaip, a t’il répondu, je veux bien vous prendre, vois ce que vous valez, mais n’imaginez pas que c’est déjà tout fait pour vous."

Griska a remercié d’un hochement de tête, et a entamé son tonnelet. Aucun des gars engagés à l’essai chez nous n’a été renvoyé, mais ça, ils le savent pas eux. Chef sait reconnaître des bon combattants, la période d’essai, c’est pour la forme, et parcequ’il est quand même assez prudent… en général.
Soudain, des tambours de guerres ont retentit, des cris ont commencé à se faire entendre, et nos beugleurs ont commencer à donner de la voix, à coup sur une attaque… Chef s’est levé, Flavius, Macalow, Poing d’Acier et moi avons fait de même. Il s’est tourné vers Griska et a dit.

" Bienvenu chez les Chiens de Guerre….
- Chez Matus, et ses Chiens de Guerre ! ai je ajouté.
- HAW ! ont crié Flavius et Macalow en cœur."

Puis chef a pris Berta et est sortit, nous l’avons tous suivit…


PS: Les gens cultivés notteront de nombreuses sources d'inspiration :p, celui qui les trouve toutes auras un bon point :o
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grumf
Tacticien verdâtre sur sanglier
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MessageSujet: Re: Concours de récit n°1 - les oeuvres   Concours de récit n°1 - les oeuvres Icon_minitimeVen 9 Fév 2007 - 19:45

Grumf
voici ma bafouille
Petite bourgade à la frontière sud de l'empire; BIDONVILLE n'était pas ce qu'on appellerait un endroit jovial et acceuillant; sa taverne "au PHENIX D'OR" était une bâtisse noire et austère à peine rehaussée par un emblème de volatile flamboyant usé par le temps.
L'intérieur était égal au reste par ses relents d'alcool frelaté et de vomissures immondes. Le tenancier de l'établissement, homme avare et repoussant, égalait par sa laideur et sa saleté son épouse monticule lipidique à souhait; quelques péripatéticiennes vérolées plus tout à fait jeunes finissaient ce désolant tableau.
La clientèle du trocs était très hétéroclite et peu ragoûtante: mercenaires des principautés du sud côtoyaient voyageurs louches et bannis du vieux monde; nains humains et mutants divers (elfes)...L'atmosphère était lourde et un esprit de suspicion flottait dans l'air chargé d'odeurs de tabac et d'alcool.
L'épaisse porte en chêne vermoulue s'ouvrit sur un nouveau client potentiel; un mercenaire ogre bien plus grand que toute l'assemblée de plusieurs têtes. Massif et puissant, il exhibait de profondes cicatrices témoins de durs combats passés qui n'avaient pas toujours finis à son avantage. Les regards méprisants des autres larrons déjà attablés s'effacèrent devant son rictus de haine et tous s'empressèrent de retourner à leurs discutions et beuveries. Notre ogre que j'appellerai GROSBAF poussa un ivrogne esseulé qui fini sa course ou plutôt son envol sur le rebord de la cheminée de pierre dans une marre de sang et de chicots pourris; notre ogre put s'assoir un peu à l'écart des autres malfrats et laissa choir son équipement composé d'une cotte de maille rouillée, d'un casque corné chaotique et d'une imposante épée à deux mains qu'un homme même puissant n'aurait put lever au dessus de sa tête. Il commanda une bière et un tonneau infecte lui fut servi par la mère maquerelle qui exigea de lui un paiement d'avance; il n'était venu que pour se désaltèrer et pour une fois ne voulait pas d'histoires car il cherchait un nouveau mécène fortuné dans cette région troublée. Il s'exécuta donc en s'allègeant d'une pièce d'étain de mauvaise qualité sans un ,regard pour ce pachiderme antipathique.
Mais il n'était plus le centre d'intérêt des clients présents puisque la porte s'était rouverte pour laisser rentrer un guerrier orque. Loin d'être appréciées les races orcoïdes n'en étaient pas moins tolérées dans les tavernes de la région car les peaux vertes y éclusaient le fruit de leurs pillages; et l'argent n'a décidément pas d'odeur pour des tenanciers peu scrupuleux. Un peu moins grand et gros que l'ogre, il n'en restait pas moins impressionnant avec ces morceaux d'armures d'origines diverses, ses cheveux noirs ramenés en queue de cheval et surtout avec une énorme hache double nommée BOBO posée sur l'épaule droite. Epié par tous, GRUMF alla s'assoir à une table individuelle adjacente à celle de l'ogre après avoir envoyé son locataire somnolant et saoul qui s'y accrochait rejoindre le premier au pied de la cheminée qui crépitait à cause des mauvaises bûches de chataigner humides plus dangereux que le chêne mais aussi beaucoup moins cher. Notre orque était en maraude et cherchait l'action officielle ou pas d'ailleurs; il commanda un alcool fort qu'on lui servi dans une carafe en terre payable d'avance elle aussi.
La tension bien plus que palpable à cause des deux nouveaux consomateurs peu orthodoxes retomba un soupçon lorsqu'un bruit de chevaux puis d'hommes lourdement chargés qui en descendent se fit entendre; une équipe de sergents recruteurs de l'armée régulière fit son entrée; leurs uniformes poussièreux n'en montrait pas moins des armes et pièces d'armures bien polies; et l'un d'eux un grand kislevite rouquin et barbu pris la parole avec une voix soutenue afin d'être entendu par tous.
"AMIS nous recherchons des volontaires valides pour rejoindre les troupes impériales, un grand OST est constitué pour une nouvelle croisade en terres nordiques; j'offre à cet effet cette bourse de 30 pièces de bonne argent partageable entre tous les volontaires patriotiques de ce magnifique établissement."
La demande était lancée et déjà plusieurs baroudeurs nains et bretoniens s'approchaient. Lorgnant sur la somme coquette que représentait cette bourse exhibée aux yeux de tous, l'un d'eux, un nain avide (pléonasme flagrant) tendit sa main vers elle pour se voir planter un coteau de jet lancé par GROSBAF.
L'assemblée s'arma en quelques secondes et des hommes pourtant plongés d'apparence dans un profond coma éthylique s'étaient transformés en guerriers alertes; tous se tournèrent vers l'ogre déjà debout et prêt pour l'affrontement inéluctable. Seul GRUMF qui n'avait pas tout compris des évènements restait assis devant son pichet d'hydromel. Deux premiers volontaires plus remontés que les autres se précipitèrent sur l'ogre et bousculèrent par inadvertance l'orque passif ce qui le mit dans une râge folle. L'un fut littéralement sectionné en deux par GROSBAF; l'autre resta debout décapité par BOBO pendant quelques secondes avant de choir lamentablement sur le sol crasseux. Une bataille confuse s'engeaga et le sous-officier recruteur comprenant maintenant son erreur, se cachait derrière une table renversée. L'épée de GROSBAF tailladait les corps et les membres alors que la hache de GRUMF fendait têtes chôpes et tables. Le patron et sa mégère furent trucidés avec leur mobilier de même que tous les clients en moins de temps qu'il n'en faut pour monter sur un sanglier sauvage. L'ogre et l'orque seuls rescapés s'observaient à travers la pièce commune dévastée en reprenant leur souffle; ils étaient en sueur et la blessure de la peau verte, une plaie béante à l'épaule, n'avait rien à envier à la flèche d'arbalète plantée profondément dans l'abdomen de l'ogre; chacun des deux guerriers ne voulant pas risquer sa vie face à peut-être plus fort que lui.
Un respect mutuel s'instaura et la fureur retombée; ils s'avançèrent vers le soldat impérial qui devenu blanc comme neige s'apprêtait à jeter la bourse source de toutes les convoitises. Nos deux compères se retrouvèrent devant le recruteur dont l'odeur qui emanait de son pantalon traduisait bien sa frayeur et tonnèrent en coeur:
"ON NEZ VOLONTAIRE QUE TOU LAID DEU"

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Dernière édition par le Jeu 15 Fév 2007 - 20:19, édité 5 fois
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MessageSujet: Re: Concours de récit n°1 - les oeuvres   Concours de récit n°1 - les oeuvres Icon_minitimeVen 9 Fév 2007 - 20:41

Et voila mon récit, en espérant qu'il vous plaise Green


Nu'n essuya le comptoir, faisant distraitement tomber les snotlings qui jouaient à cache cache entre les choppes.
A vrai dire vu l'état de son chiffon, il n'arrangeait pas grand chose, mais c'était comme ça que les taverniers humains faisaient, alors bon. A vrai Nu'n aimait bien imiter les humains des fois, ça changeait un peu du mouvement vertical d'un kikoup.
Il regarda la salle de son oeil valide, tout était de travers et les chaise cédaient généralement sous le poids des clients, sans parler des tables qui pouvaient s'écrouler pour une choppe mal placée ...
Soudain une forme impressionante vint se poser sur un tabouret, enfin plutot sur ce qui avait été un tabouret.

"- Ola p'tron un' bon' bièr' !
- Ouais ouais ... Hey Brosf vieu' frèr !"
L'orque tandis sa grosse pogne à l'ogre qui la lui serra en retour dans l'assomoir à mamouth qui lui tenait lieu de main.
"- Alor k'esse tu d'viens, ça fé un bou'd'temps k'on t'a pa vu dans l'coin.
(Je profite ici de l'interruption dûe au processus de réflexion de Brosf, rendu plus long par son habitude d'assomer les yétis à coup de tête, pour vous signaler que les dialogues seront désormais traduis en français pour plus de facilité)
- Bah on fait aller ... Et toi alors s'te taverne ?
- Comme tu vois, j'sers plus d'orques et d'gobelins qu'il m'en faut pour payer Sgrutz.
- T'as toujours ce ruffian comme fournisseur ?
- Ouais, il pille que les convois de bière naine et ceux des gobelins de la nuit des lances bancales. Alors j'ai pas d'la camelote, et comme il est pas cher ... Bon, j'te la sers cette bière ?"
Nu'n se retourna et remplaça le crochet qui lui servait de main gauche par une sorte de robinet rouillé prolongé d'un tuyau, il l'ouvrit et remplit la choppe.
"- D'où tu sors ce truc ? C'est nouveau. Réussit à prononcer un Brosf ébahi par cette invention.
- C'est Grrnix qui m'la fait, c'était un bon gob.
- Ah ... tu l'as plus ?
- Non, il a voulu inventer "l'outre autoportée" à partir d'un squig. On a eu droit à pas mal d'animation ce soir là, mais on a pas retrouvé assez d'morceaux à recoller.
- Oh, pas d'bol il était malin.
- Pas assez faut croire."

Brosf "sirota" sa choppe, aussi grosse qu'un tonnelet, en observant la salle. Soudain un orque se mis à beugler en empoignant une chaise qui alla se fracasser derrière celui qui visiblement avait raconté un truc sur ses origines. L'orque venait de saisir un serveur gobelin par le cou et allait se jeter sur l'autre quand Nu'n gromella "Sal'té d'jeunes ..." en sortant son arbalète de sous le comptoir. Le carreau se ficha tout naturellement dans le dos de l'orque qui s'écroula. Brosf reconnaissait bien là son vieux compagnon de pillage qui avait toujours eu l'oeil sur pour guider les tirs de ses machines, quand il ne se trompait pas d'oeil à fermer.
Nu'n profita du silence qui s'était fait pour rugir : "Si vous voulez vous battre vous cassez pas l'mobilier ou l'personnel bande de ramollis du bulbe !" Puis il revint à son comptoir. Les gobelins trainèrent le corps de l'orque vers la porte tout en filant des coups de pieds à leur collègue à moitié étouffé au passage.
Brosf en revint à sa choppe et sourit
"- Encore une journée banale dans la seule taverne des Terres Arides hein ?
- Ouais, comme tu dis ..."
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Fogia
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Fogia


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MessageSujet: Re: Concours de récit n°1 - les oeuvres   Concours de récit n°1 - les oeuvres Icon_minitimeLun 19 Fév 2007 - 19:22

C’était une nuit comme les autres, dans la taverne de « Hurl ki boit’ ». Les clients allaient et venaient, s’installaient autour d’une table, commandaient, puis s’abreuvaient de leurs acquisitions. La bière coulait à flot et Hurl était ravis, la soirée commençait bien. Les gobelins chargés du service faisaient bien leur travail et il n’y avait pas encore eu de victime. Sur les neuf employés qu’Hurl comptait, seulement cinq étaient encore en parfait « état ». Les quatre autres avaient plus d’une semaine d’activité et ils montraient déjà des signes de faiblesse, surtout depuis la soirée de la veille, lors de laquelle Hurl du ramasser les membres manquant de plusieurs d’entre eux qui s’étaient éparpillés aux quatre coins de son établissement. Foutus gobelins, toujours obligés d’ennuyer les clients avec leurs farces idiotes, et inlassablement obligés d’en recevoir les contributions … Hurl devait faire attention au nombre de gobelins qu’il perdait en une soirée, car même si les « remerciements » que leur donnaient les clients de mauvaise humeur mettaient en branle la taverne et faisaient pleuvoir les commandes, il en découlait tout de même pour Hurl une chute du personnel importante. Ce vieil orque tenait plus du tenancier avisé que du gérant de bouibouis mal famé qui écumaient les rues des quartiers misérables. Toujours dans ses comptes, il en sortait rarement si ce n’était pour hurler sur ses employés ou sur les mauvais payeurs. Chaque fois que l’on entendait toquer le bruit du bois contre le plancher, signe qu’Hurl arrivait en claudiquant sur sa jambe restante, tout le monde se taisait et l’on pouvait entendre un snotling éructer à un kilomètre à la ronde.

L’histoire qui lui valut son sobriquet d’« Hurl ki boit’ » remonte à quelques décennies de cela, au temps où l’orque venait tout juste de lancer son commerce. C’était par une belle journée qu’Hurl ouvrit les portes de sa taverne, plein de fierté qu’il était. Son auberge avait fière allure et elle était devenu un endroit très recherché. Les clients affluaient dès l’ouverture et Hurl sentit que la journée allait être prometteuse … Et il ne se trompa point là-dessus …

N’ayant pas un capital très élevé, il n’avait réussit à embaucher que trois gobelins seulement, tous plus crétins les uns que les autres. De toute manière, vu l’allure que prenaient les choses, le tavernier savait qu’il pourrait se permettre de les remplacer sous peu. Sortant son torchon (outil indispensable voir vital à tout bon tavernier qui se respecte), il entreprit d’essuyer ses verres pendant que ses larbins s’occupaient du service.

La journée commençait bien et déjà quelques impériaux et nains avaient investis les lieux, chacun commandant une pinte pour bien débuter la journée. Puis vinrent quelques orques, car il était connu qu’ils aimaient la biture au petit réveil. Les heures tournaient et les clients allaient et venaient lorsque plus personne ne pipa un mot. Les portes de la taverne n’émettant plus la lumière du dehors, quelque chose devait cacher les rayons du soleil pour que ceux-ci ne s’infiltrent plus dans l’auberge. Hurl fronça les sourcils et accentua son regard vers l’entrée de son établissement lorsqu’un énorme corps en franchit les portes.

Aussi haut que quatre nains qui se feraient la courte échelle, l’énorme corps s’engouffra dans la pièce. Chacun retint son souffle et lorsque la lumière refit son office, l’on pu discerner la masse imposante qui faisait face à tout le monde. Un énorme ogre souriait de toutes ses dents et riva son regard sur un orque attablé seul au fond de la taverne. Bizarrement accoutré, l’ogre avait un pantalon rose clair, ressemblant à une pâte à mâcher mondialement connue, le Malaborc. Surpris de voir un tel être habillé de la sorte (il faut dire qu’avec une couleur pareil, l’on pouvait se poser des questions sur les tendances amoureux du bestiau, tendances qui vont se révéler sous peu, retenez votre souffle, et lisez ce qui va suivre …), les occupants de la bâtisse n’émirent pas la moindre objection lorsque l’énorme masse avança vers l’endroit où se posait son regard, la table où était attablé l’orque qu’il fixait depuis son entrée. Lorsqu’on le détaillait un peu plus, l’on pouvait distinguer des tatouages elfiques (oui elfiques ! quand je vous disais qu’on se doutait de quel bord il était …) sur ses puissants bras. Son postérieur ondulait aussi d’une manière particulièrement aguichante (enfin, pour un ogre bien entendu) et à chaque pas on se demandait quel allait être le client qui allait se faire renverser par le fessier proéminent qui cheminait à travers la taverne.

Arrivé à destination, l’ogre se posa devant l’orque et mis ses poings sur ses hanches :

- Alors c’est comme ça maintenant, chaque fois que nous nous engueulerons, tu iras te saouler dans une auberge ? L’ogre était particulièrement énervé, et la réponse qu’allait lui fournir son … amant serait décisive. La tension était à son comble et chacun s’arrêta de boire pour écouter ce qu’allait dire l’orque.

- Ouaip, et chaque fois que tu me les brisera je me barrerais, y a un truc qui te dérange mimine ? Répondit l’orque tout en souriant, puis il but longuement sa chopine en regardant dans les yeux son compagnon.


Plus rapide que l’éclair, l’ogre saisit la tête de son ami et la plongea dans ce qu’il restait de la chopine, la faisant éclater sous l’impact.

- Combien de fois devrais-je te répéter, de ne plus jamais m’appeler mimine !!! Vociféra l’ogre.

De la mousse jusqu’au menton, l’orque continua de sourire à son interlocuteur. La tension était à son paroxysme dans la taverne et chaque client regardait le spectacle original qui se déroulait sous leurs yeux ébahis. Hurl avait cessé de nettoyer ses verres et observait le couple qui était en train de se toiser méchamment.

Puis le premier coup partit, droit dans la mâchoire de l’ogre. Assommé momentanément par l’assaut fulgurant, l’ogre tituba en arrière. Profitant de l’égarement de son adversaire l’orque saisit violemment par les cheveux par son compagnon, monta sur sa table, puis entreprit de frapper sa grosse tête contre le bois. Exerçant une traction importante, le bras de l’orque montait et redescendait tel un piston en pleine action. La force utilisée était telle que la table se brisa soudain, faisant tomber le peau-verte par terre et laissant à son opposant le temps de se remettre de ses émotions. Les deux belligérants reculèrent et se toisèrent vicieusement, chacun attendant que le premier frappe. Ce fut l’ogre qui cette fois donna le premier assaut et chargea l’orque à une vitesse dont on ne l’aurait pas soupçonné, vu sa corpulence. Connaissant cette tactique, l’orque esquiva la charge en se plaçant sur le côté, mais sans éviter l’avant-bras qu’il se prit dans la gorge. Se doutant que son adversaire allait éviter l’attaque, l’ogre avait tendu ses bras au dernier moment, formant un « T » qu’il était difficile d’éviter, sauf pour un nain …

Percuté au cou, le peau-verte alla s’encastrer sur le mur derrière lui, fauchant un gobelin au passage il lui explosa la boite crânienne en s’étalant sur lui. Heureux d’avoir trouvé cette protection de fortune, l’orque vit bien vite que la situation n’était pas si chanceuse que cela. Certes, il avait évité le plus gros des dégâts avec la collision contre le mur, mais l’avant-bras de son opposant était toujours entre son menton et son plexus, l’étouffant à petit feu. Il se tortilla comme il put pour tenter d’échapper à l’étreinte de l’ogre mais ne réussit qu’à faire craquer les os de la carcasse qui était coincée entre le mur et lui.

Sondant ses forces déclinantes, il réussit néanmoins à rapprocher avec ses jambes un tabouret non loin de là. Le saisissant avec ses mollets, il parvint à le prendre avec une de ses mains et le fracassa sur la tête de l’ogre, au même endroit qu’il s’était évertué à frapper contre la table juste avant. Criant de rage, l’énorme colosse lâcha sa prise, ce qui suffit à sa proie pour se glisser entre les jambes de son opposant. Toujours à terre, il propulsa ses deux jambes contre une de celles de son adversaire dans l’intention de le mettre à terre, mais la masse de muscles ne broncha pas un pli. Se retournant vers l’orque qui était à terre, il lui sourit, d’un sourire qui signifiait bien des choses, des choses que l’on n’oserait même pas nommer pour ne pas choquer les petits.

Ecarquillant les yeux de terreur, le peau-verte vit l’ogre se laisser tomber sur lui, comme font les catcheurs. Gardant toujours de bons réflexes, l’orque réussit (avec peine) à sortir de la trajectoire du colosse qui tomba face contre terre sur le sol, écrabouillant au passage un gobelin qui désirait avoir des détails de la scène …

Puis ce fut une vraie course poursuite à travers la taverne que s’offrirent les deux « compagnons ». Se ressaisissant, Hurl leur ordonna d’arrêter leur bordel avant qu’il dégénère. Mais les deux candidats au massacre n’en avaient cure, et traversèrent l’établissement de par et d’autre, toujours à la recherche d’objets à se lancer à la figure. Lorsque toutes les tables et tabourets furent brisés, les rivaux se regardèrent puis soufflèrent un peu, le temps de reprendre leurs esprits. S’appuyant sur ses genoux, l’orque était celui qui avait le plus de mal à encaisser l’épreuve qu’ils venaient de subir. Profitant de ce court répit, l’ogre ramassa plateau en acier qu’il lança contre son adversaire. Surpris par sa manœuvre, il arriva tout de même à éviter le projectile en se penchant par terre. Frôlant sa tête à quelques pouces, l’orque jeta un regard haineux à l’ogre qui lui faisait face.

- Sale lâche ! Tu peux attendre un peu que je me remette merde !

A la place de lui rire au nez, l’ogre ouvrit de grands yeux ronds, sa mâchoire s’affaissant subitement. Perplexe, l’orque tourna la tête derrière lui et observa l’étrange spectacle qui lui faisait dos.

Le projectile avait bel et bien été évité par l’orque, mais au passage il avait décapité un gobelin dont la tête était allée se percher sur le couteau que brandissait Hurl. Plus étrange encore, le tavernier était blanc comme un linge et l’on pouvait ressentir toute la douleur qui le prenait à cet instant. Ne comprenant rien à la situation, l’orque baissa les yeux et vit que le plateau avait traversé le comptoir et avait sectionné une jambe de l’aubergiste au passage. Fou de rage, celui-ci n’esquissait même pas un son, et vu la tête qu’il tirait, on se doutait que ça lui faisait un mal de chien.

Observant ce spectacle atypique, les deux adversaires éclatèrent tout bonnement de rire. Un tavernier avec un torchon dans une main, un couteau avec la tête plantée d’un de ses serveurs dans l’autre, derrière un comptoir, avec une jambe en moins à cause d’un projectile qui ne lui était pas destiné et bouillonnant de rage intérieurement avait de quoi faire rire même une statue de marbre. N’y tenant plus, les deux compères se serrèrent dans les bras et pleurèrent de rire tout en montrant le tavernier ainsi attifé. Le sang coulant abondamment de sa jambe formait une mare visqueuse aux pieds du tavernier et il glissa dans celle-ci lorsqu’il tenta de jeter son couteau (avec la tête du gobelin) contre les deux ravageurs. Perdant l’équilibre, il tomba dans sa propre flaque de sang.

Les deux combattants étaient littéralement pliés en deux devant ce spectacle ridicule. Ayant dévasté la taverne de ce malheureux, ils venaient en plus de ça de le priver d’un de ses membres et le pauvre était complètement recouvert de sang. Tremblant de tous ses membres, Hurl n’y tint plus et avança de colère en rampant vers les deux compères qui s’enfuirent à toute jambe tellement l’expression du tavernier était hargneuse.

- Enfoiréééééééééééééééééééééééééééééééééééééééééééééééééééééééés. Leur hurla-t-il lorsqu’ils quittèrent l’établissement.

Et ainsi naquit le surnom de « Hurl ki boit’ ».

_________________
Un vieux proverbe ogre disait à propos des gnoblars : "ma confiance en eux s'arrête là où je les lance"
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