Le Forum des Gueulards
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 La Patch'Wargh .... L'intégrale !

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Theokronos
Eddy19
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Eddy19
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Eddy19


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MessageSujet: La Patch'Wargh .... L'intégrale !   La Patch'Wargh .... L'intégrale ! Icon_minitimeMer 7 Déc 2016 - 11:40

Waaarrrghhh,

Il est temps de dépoussiérer cette rubrique ...

Ceci est l’histoire des personnages de la liste d’armée qui devraient se rendre au rassemblement « En vert et contre tous !» ….


Bien entendu, j’ai quelques figurines à la maison de peau vertes mais ce n’est pas moi qui ai fait la peinture.

Je posterais quand même quelques photos de ma Warrrgghhh afin que vous ne pensiez pas que je joue Full-légo ou pour ceux qui sont restés au premiers post, que je joue encore une armée en carton …


A défaut d’être un peintre ou un pro du modélisme, je me lancerais dans plusieurs petits récits pour présenter les personnages de la liste ….


La liste arrêtée à ce jour se divise en 3 grandes factions :

-          Les Z’orks sauvages
-          Les gobelins avec leurs géants
-          Les gobelins de la nuit avec squigs, snot’s et troll

Il y aura 4 chapitres : 1 par groupes, plus la formation de la Patch'Waaaarrrrgggghhh pour répondre à l'appel de la baston !


Chacune des factions est mené par un leader dont le nom raconte une histoire … ceux sont ses histoires que je vais vous compter …



La Patch’WAAARRRGGGHHHH

(Comme il n’y a que des pièces rapportées, le nom colle bien)



CHAPITRE 1
:

Gob’Hééérg Raid’Fort, le Gob’s qui murmurait à l’oreille des squigs


(Merci à "amicalement Grumf" pour la figurine !)



Un gobelin passe sa vie à essayer de se sortir de la merde dans laquelle il se trouve …

… l’histoire de Gob’s Hééérg est exactement l’inverse ….



Dans une caverne isolée, au pied d’un champignon titanesque, naquit un gobelin de la nuit pas tout à fait comme les autres …. Lorsque que pour la première fois, il ouvrit les yeux, ce fut pour apercevoir une dizaine de paires d’yeux braqué sur lui … il était dans une caverne de squigs sauvages qui découvraient que le repas du jour était venu à eux de lui-même …

Sentant naturellement le danger, il se releva tout doucement, sans gestes brusques, et s’immobilisa …

Les squigs s’approchaient doucement lorsque qu’un jappement suivi d’un claquement de dents titanesque rebondirent en écho dans la caverne.

Tous les squigs s’immobilisèrent à leur tour, puis commencèrent à dégager un accès par le centre de leur formation en jetant des coups d’œil nerveux derrière eux. Bientôt un énorme squigs rouge, presque deux fois plus gros que tous les autres, s’avança en maitre des lieux … Un espace se dégagea autour du malheureux gobelin dans lequel avança lentement ce monstre.

Il s’approcha jusqu’à se retrouver la gueule à quelques centimètres du visage du gobelin et se mit à humer l’odeur que celui-ci dégagé. L’infortuné bipède lâcha un « Hééérg ! » lorsque la langue démesurée du squig vint lécher son visage …

Le temps sembla s’arrêter … puis, d’un mouvement brusque, le squig se retourna et lança quelques jappements vers les siens … suivi un moment d’hésitation parmi le troupeau avant que les premiers commencent à repartir à leurs occupations plus loin dans la caverne, non sans jeter un regard mauvais vers le gob’s ….

Le squig-géant se retourna de nouveau et d’un mouvement vif de ses membres se propulsa au sommet du champignon sous lequel se trouvait notre jeune ami encore tout étonné de sa bonne fortune …

C’est seulement lorsqu’il voulut faire un pas qu’il comprit instinctivement ce qui l’avait sauvé. Il était recouvert de déjections de squig ! Il était né dans la litière de ce squig-géant et était recouvert de la merde et de l’urine du chef. Il avait l’odeur du chef qui l’avait reconnu comme un des siens !!!

C’est ainsi qu’il grandit dans une caverne parmi les squigs. Chaque soir, il se couchait sous le champignon et recevait avec grâce les excréments du chef qui non seulement assuraient sa survie mais en plus lui tenaient chaud la nuit …

Il arriva bien une fois ou un squig plus audacieux ou stupides que les autres essaya de la bouloter. Ce jour-là, il explorait la caverne quand il se sentit tiré par le pied. Un squig avait décidé d’en faire son quatre heure et le trainé vers un coin isolé de la caverne. Durant les quelques mètres ou il fut entrainer de force vers son funeste destin, tout en griffant le sol pour tenter vainement de ralentir la progression de son bourreau, il vit sa vie défiler devant ses yeux : une suite de peur, terreur et d’excréments lui tombant dessus … c’est alors qu’il décida d’arrêter de se battre et se laissa entrainer à la grande joie du squig. Il se contenta de lâcher le seul mot qu’il connaissait à la face de son tourmenteur comme un dernier défi à la face des dieux : « Hééérrrggg ! » avant de fermer les yeux.

Attendant le coup de dents mortel, il ne bougeait plus … mais rien ne se produit et la pression sur son mollet venait de s’arrêter …. Il entendit quelques bruits d’os broyés et de mastication … ce ne fut qu’au bout d’une bonne minute qu’il finit par ouvrir les yeux … le squig-géant se tenait devant lui, le regardant d’un air étonné en mastiquant les restes de son agresseur. Dans un mouvement de tête vers l’arrière, il avala les derniers morceaux puis repartit …. Il l’avait sauvé !

Quelques temps passèrent avant un événement qui allait changer sa vie, un tremblement de terre dégagea une voie jusqu’alors bouchée d’un des tunnels de la caverne.

Dans un élan de curiosité propre à son espèce, «Héérg », car c’est ainsi qu’il se nomma lui-même, décida de découvrir se passait au-delà de sa caverne …. Après avoir remonté ce tunnel qui semblait ne pas finir, il déboucha dans une immense caverne ou pullulait des gobelins de la nuit. Quelle surprise ce fut pour lui de découvrir qu’il n’était pas seul. Toujours poussé par la curiosité, il commença à s’avancer au milieu de ce tumulte … et bientôt les activités cessèrent et les regards se tournèrent vers ce gob’s nu qui avançait en regardant partout l’air émerveillé.

Très vite, plusieurs guerriers vêtus de robes noires à capuche et armés de lances s’approchèrent de lui.

« Ki t’é toi, et pourkoi t’é à poil ? »

« Héérg ! » répondit-il.

« Héérg ? Cé koi sa, ton nom ? Kes tu fou là ? »

Héérg ne comprenait pas un mot de ce que pouvaient dire ses congénères.

C’est alors qu’une voie se fit entendre depuis l’autre bout de la caverne :

«Kes ki s’passe ici, cé koi s’foutoir ? »

« Cé un Gob’s tou nu ki vient d’arrivé du tunnel kon avé bouché à cose des squigs ‘chef ! »

« Amené le moi ! »

Héérg fut poussé par la pointe de quelques lances jusqu’à l’autre bout de la caverne ou trônait un Gob’s impotent presqu’aussi gros qu’un squig assit sur un siège aussi long que large recouvert de fourrure. Héérg estima qu’au vu de son tour de ventre, il ne serait dire s’il était plus grand que gros et que s’il tombait, il lui faudrait de l’aide pour se relever.

Arrivait au pied du trône, il leva la tête pour regarder le ‘chef dans les yeux. Il lut la fourberie et la mesquinerie de ce dernier et su ce qu’il l’attendait sans même comprendre les mots.

« Cé ki lui ? »

« Cé Héérg ‘chef ! »

« Héérg ? »

« Oui ‘chef, cé kom ça ki di ki s’appel ‘chef !»

Le chef se tourna de nouveau vers le chétif Gob’s nu qui venait perturber le quotidien de sa tribu.

« Ben, écoutes, moi j’chui KANA le grand ! Cé moi l’chef de cette caverne et j’aime pa kon vienne ché moi alors, on va faire simple, j’vé tué de mé mains ! »

Kana était le chef de cette tribu singulière. Singulière car elle n’adorait pas les dieux connus comme Gork ou Mork, ni même Poly et Valence, les nouveaux dieux verts … non, ils adoraient Péh, la déesse champignon. C’est une divinité mineure du panthéon des dieux verts.  Et la tribu se faisait appeler : les faces de Péh !

Le grand Kana’Péh, se leva de son siège de manière comique et attrapa une masse d’arme qui semblait peser très lourde sans même sourciller, mais qui avait le mérite de promettre une mort rapide à Héérg.

Le chef aimait s’occuper en personne des mises à mort. Il s’approcha lentement de Héérg en laissant trainer sa masse d’arme sur le sol de la caverne dans un son métallique. Dans un geste très théâtrale, il la leva bien haut au-dessus de la tête du malheureux content de voir l’effet que cela produisait chez les siens. Ils étaient heureux que ce soit Héérg et pas eux. Il allait réduire cet opportun à l’état de pulpe quand un bruit d’agitation se fit entendre depuis le côté opposé de la caverne. Le bruit se rapprochait en même temps que l’on voyait des gobelins détalés dans tous les sens.

C’est alors qu’un squig-géant bondit par-dessus la rangé de gobelins venu assister à la mise à mort et atterrit directement sur Kana. Un guerrier aurait marqué un temps de réflexion sur la suite des évènements, mais un squig ne s’embarrasse pas de telles questions métaphysiques, et d’un coup de dents arracha la tête du chef.

Les gobelins présents commencèrent à reculer en tenant fermement leur lance pointée vers cette bête.

Certains lieutenants avaient même déjà pris les choses en mains en voyant l’opportunité de promotion qui s’ouvrait à eux. On était parti chercher des filets et les archers s’équipés quand le fond de la caverne s’agita de nouveau. Les squigs sauvages avaient suivi leur chef eux aussi et venaient de découvrir qu’aujourd’hui c’était banquet avec gob’s à volonté pour tout le monde.

Les événements qui suivirent allaient changer les choses de manière irréversible.

Au milieu de toute cette effervescence, Héérg qui se sentait lasse de cette journée grimpa quelques marches et s’assit sur le Kana’Péh, gisant au pied du trône, son squig géant à ses côté toujours grognant. Le gobelin regarda le spectacle qui s’offrait à lui depuis son piédestal : des gobelins tentaient d’échapper à sa tribu à lui en courant dans tous les sens tandis que les siens se gaver de ce repas offert tel des nains dans une taverne dont le patron offre la tournée générale …

Il réfléchit et prit une décision. Héérg se pencha et murmura quelques choses à l’oreille de son squig à base de sons monosyllabiques et de claquements de mâchoire. Ce dernier regarda Héérg avant de regarder la caverne et de pousser un grognement qui fit tomber la poussière du plafond.

Tous les squigs s’immobilisèrent presque instantanément. Certains finissaient quand même d’avaler ce qu’ils avaient entre les dents. Puis, tous s’approchèrent du trône et s’arrêtèrent au pied des marches.

Les gobelins survivants n’osaient plus rien faire et regarder ce spectacle avec incrédulité et soulagement. Ils auraient dus en profiter pour s’enfuir mais ils étaient comme hypnotisaient par ce qu’ils voyaient. Un gob’s commandait aux squigs !

Dans les instants qui suivirent, quelques gobelins s’approchèrent à leur tour du trône, restant quand même à une distance de sécurité toute relative de ces bestioles aux dents acérées.

Héérg regarda l’assemblé devant lui, puis désigna un de ceux qu’il identifiait comme un meneur.

Il le regarda et lui dit : « Hééérg ! » et lui faisant signe de venir à lui. Ce gobelin peu rassuré de s’aventurer au milieu de tous ces squigs finit par s’approcher se disant que la fuite n’était déjà plus option valide vu la distance qui le séparait des tunnels.

Tant bien que mal, Héérg montra les squigs puis les gobelins du doigt les englobant dans un grand geste avant de pointer le doigt sur sa poitrine et de dire : « Héérg ! »

Dans un moment de lucidité dû à l’instinct de survie, le gobelin comprit et s’adressa aux siens.

« Tribu dé faces de Péh, voici Héérg, notr’nouvo ‘chef ! »

Ainsi débuta le règne de Gob’Héérg, chef de la tribu des faces de Péh.

Les mois qui suivirent, Gob’Héérg apprit le langage et les coutumes de son nouveau peuple.

Il en profita pour donner un nom à son squig-géant qui ne le quittait jamais : Haarrgg !

C’est comme ça que l’appelait les condamnés à mort avant qu’il ne s’occupe d’eux et Gob’Héérg trouvait que ça sonnait bien. En plus, cela avait l’air de faire sourire Haarrgg quand on l’appelait par son nom.

Un jour, il tomba sur un groupe de troll de pierre en maraude dans un des tunnels … bien vite, ses squigs réduisirent ces intrus à l’état de déjeuner improvisé. Après une mêlée de quelques secondes, les restes des derniers trolls disparaissaient dans les estomacs de la meute. Mais, l’un d’entre eux tenait bon, sa capacité de régénération était si prodigieuse que ses membres repoussaient aussi vite que les squigs les arrachaient pour les bouffer. Ceci intrigua Héérg qui ordonna : « Stop ! »

Il s’approcha du troll acculé contre le mur : « Toi, ça te diré de v’nir avek nou ? »

Le troll regarda le chef puis les squigs finissants les restes de ses copains et finit par balbutier : « Oué ? »

« Ok, alors viens ! Heuu, komen tu t’appel ?»

Le vocabulaire limité du troll se fit ressentir lorsqu’il articula « Lhé ! »

Gob’Héérg s’adressa aux squigs pour leur faire comprendre que celui-là n’était plus au menu du jour et reparti sans se retourner. Le troll hésitant suivi le mouvement, après tout, que pouvait-il faire d’autre ?

C’est ainsi que Gob’Héérg s’adjoint le renfort  du Troll Léh en qualité de garde du corps et accessoirement de garde-manger ambulant pour Haarrgg. La régénération du troll intrigué Haarrgg qui n’hésitait pas de temps à autre à lui bouffer une main ou un pied puis à regarder la repousse en mastiquant … Il faisait toujours attention de prendre de trop gros bouts d’un coup, la dernière fois qu’il lui avait arraché les deux jambes, il avait dû trainer le troll derrière lui jusqu’à la caverne durant plus d’une heure.

Héérg apprit aussi que cette tribu vivait cloitrée dans la montagne car les « z’oms » ont construit des forts tous le longs de celle-ci et qu’ils les massacres dès qu’ils pointent leur nez dehors.

Gob’Héérg ne voyait pas ceci comme une fatalité et on verrait bientôt qu’il avait un esprit vif pour un gobelin.

Il avait vu ses forts construis par les z’oms, avec leur murs hauts et les archers postés à leur sommet. Il avait vu la cavalerie des z’oms charger et balayer toute une horde des siens. Ils avait vu les fantassins des z’oms avancer derrière pour achever les survivants. Il en avait trop vu mais comment les atteindre derrière leurs murs ?

C’est en regardant un jeu de gobelins désœuvrés qu’une idée germa. Le jeu consistait à enfermer un snotling et un squig dans un enclos. On pariait ensuite sur combien de temps le snotling allait survivre.

Innocemment, il posa une question qui allait tout changer … encore :

« Pourkoi les enfermer ?  Ça s’ré pa plu drole de laissé le squig lui courir apré et de parier sur la distance qu’il parcour ? »

« Nan chef, on a essayé, mé certain snot’s son agil é on réussi à s’sauvé, du coup, le squig, il a buffé mon pote et surtou jé perdu l’pari ! Alor maint’nan, on lé enferme kom ça on é sur ! »

Ce simple jeu allait redistribuer les cartes et Gob’Héérg mis son plan à exécution dès les jours qui suivirent.

Profitant d’une nuit sans lune, il s’approcha des murs du fort le plus proche de sa caverne accompagné de quelques gobelins et surtout de toutes une flopée de squigs sauvages. Grace à Haarrgg, il avait réussi à discipliner cette  masse de bêtes sauvages pour les faire progresser sans bruit.

Une fois-là, les gobelins creusèrent un trou sous les murs du fort juste assez grand pour qu’un squig passe.

Pendant ce temps, une force de gobelins de la nuit en arc accompagnés d’un chariot snot’s s’approchait de la porte principale. Quand tout ce petit monde était en place, il fit entrer une cinquantaine de squigs sauvages par le passage et attendit un bon quart d’heure que les cris et les hurlements des habitants du fort soient suffisamment important pour savoir que plus aucun semblant de discipline ne régnait dans l’enceinte de ces murs.

C’est alors que les snotlings se mirent à pomper très dur pour venir fracasser leur engin sur les portes en bois du fortin qui volèrent en éclats. Dès que les défenseurs entendirent se bruit, les plus proches des portes abandonnèrent la défense intérieures pour se tourner vers les nouveaux venus. Mais les premiers à franchir les portes furent une dizaine de fanatiques avec leur boulet tournoyant qui vinrent s’écraser sur les malheureux faisant instantanément fondre toute formation défensive. Arrivait ensuite une horde de gobelins de la nuit qui se rependit près des portes, le longs du mur et arrosèrent de leur flèches tous ce qui pouvait bouger sans distinction.

C’est ainsi que se déroula le massacre du Fort Phorlointin, le premier d’une longue série …

Gob’Héérg attaqua un à un tous les z’oms qu’il trouvait sur son chemin et se fit une spécialité des raids sur les forts. Ceci lui donna son nom de guerre : Raid’Fort !


Ainsi débuta la légende de Gob’Héérg Raid’Fort, le gob’s qui murmurait à l’oreille des squigs …. Et de la tribu des faces de Péh !!!!


Dernière édition par Eddy19 le Sam 17 Déc 2016 - 13:10, édité 4 fois
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Theokronos
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MessageSujet: Re: La Patch'Wargh .... L'intégrale !   La Patch'Wargh .... L'intégrale ! Icon_minitimeMer 7 Déc 2016 - 12:36

C'est excellent Laughing Laughing Laughing

La suite ! Wink
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Eddy19
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MessageSujet: Re: La Patch'Wargh .... L'intégrale !   La Patch'Wargh .... L'intégrale ! Icon_minitimeMer 7 Déc 2016 - 12:46

Merci, c'est sympa

Je prépare les gobelins et leurs géant (les blues brothers) pour la semaine prochaine ...
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Apo
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MessageSujet: Re: La Patch'Wargh .... L'intégrale !   La Patch'Wargh .... L'intégrale ! Icon_minitimeMer 7 Déc 2016 - 17:56

Ca alors....c'est étrange...tu vas sans doute rire mais j'ai déjà pensé a ce perso :DDDDDD c'était pour une idée de BD ...sinon j'aime bcp ton récit X) encore!
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grumf
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MessageSujet: Re: La Patch'Wargh .... L'intégrale !   La Patch'Wargh .... L'intégrale ! Icon_minitimeMer 7 Déc 2016 - 18:11

Grumf
C'est très gob à souhait; j'ai adoré ce récit digne des plus grands conquérants. Bravo
le gob qui parlait à l'oreille des squigs, il fallait y penser. Rire Rire Rire
Ils n'ont pas une vie facile c'est p'tits gars là. Crying or Very sad
Vivement la suite.
Amicalement grumf
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Trotar le Vif
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MessageSujet: Re: La Patch'Wargh .... L'intégrale !   La Patch'Wargh .... L'intégrale ! Icon_minitimeMer 7 Déc 2016 - 23:42

salut eddy19

ça m'a bien fait marrer, c'est bien dans l'esprit des gobz Rire Rire
Compte sur moi pour lire la suite Wink

@+
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Eddy19
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MessageSujet: Re: La Patch'Wargh .... L'intégrale !   La Patch'Wargh .... L'intégrale ! Icon_minitimeJeu 8 Déc 2016 - 16:35

Voilà la suite avec un peu d’avance …

Attention, récit interdit aux moins de 18 ans … meurtres, tortures, viols et massacres au programme

Ames sensibles s’abstenir …..



CHAPITRE 2 :




Mark d’Os Eul’ProdiX et Klarha Mor’Gars
... Les Blood Brothers, les Gros Tou’Nus et les Rocco 6 Freddy..




Mark d’Os se tenait au sommet de la colline et regardait les esclavagistes nains longer le chemin qui menait à leur citadelle. Klarha, le porte-bannière se tenait à ses côtés. Une forte odeur d’excréments émanait de ce dernier, se qui obligea le chaman à se placer à sa droite pour que le vent éloigne cette puanteur … Malgré le temps, il ne s’était toujours pas habitué à l’incontinence de son camarade.

Il regarda la caravane naine s’approcher petit à petit de sa troupe. Une équipe attendait sur les abords de la route tandis que le gros de sa troupe se tenait à l’abri des regards derrière la colline. Les Gros Tou’Nus aiguisaient leurs couteaux en attendant l’assaut.  Les géants étaient tous deux allongés dans les hautes herbes sur le bord de la route, entièrement recouverts de broussailles, attendant eux aussi son signal pour se jeter sur cette procession de chariots qui ramenait de leur collecte d’esclaves. Une dizaine d’entre eux, équipés de cage, contenaient des gobelins de la région environnante. Ils se dirigeaient vers Zarha-White, une cité des nains du chaos.

Rien que d’y repenser, Mark d’Os frémit. Il revoyait en image l’épisode de son séjour dans cette cité infernale.



Il y a une année à peine, une éternité lui semblait-il, il était encore apprenti chaman dans sa tribu des Cat’Soumis. Un après-midi comme les autres, il entendit un bruit venir du campement. Il sortit pour faire taire les enquiquineurs car il avait besoin de silence pour se concentrer.

Ce qu’il vit, le laissa sans voie. Des guerriers nains à l’air sombre étaient en train de massacrer ses congénères … Il commença à psalmodier rapidement lorsque le ciel se mit à tourner et qu’il ne perde connaissance.

Lorsqu’il ouvrit les yeux, il mit un certain temps à faire le point et comprendre ce qu’il se passait. Ça tête lui tournait et le coup avait été si violent qu’il en avait oublié son nom. Il était dans une cage avec une vingtaine de gobelins. Regardant autour de lui, il vit que les nains qui les avaient agressés conduisaient le chariot. Plusieurs autres les suivaient. C’était des nains du chaos. Il en avait entendu parler. Ils étaient des esclavagistes reconnus pour leur cruauté. le gobelin ne se faisait pas d’illusion sur son espérance de vie.

A un carrefour proche des montagnes qui abritait Zharr-Naggrund dont on apercevait déjà les épais nuages de fumée. Ils s’élevaient en colonne jusqu’au ciel couvert ou ils se mêlaient aux nuages noirs. Subitement, la procession s’arrêta. Quelques mots s’échangèrent en tête de convoi puis un nain entièrement vêtu de blanc commença à longer les chariots. Il désigna trois des chariots avant de s’éloigner. Le convoi repartit vers la cité noire tandis que les trois chariots désignés bifurquèrent pour suivre ce nain blanc. Avant de perdre de vue l’autre convoi, il s’aperçut que les esclavagistes riaient grassement en les regardant s’éloigner. Mais pourquoi donc ?

Après une journée complète de route, ils finirent par loger les bords d’un lac. De l’autre côté, trônait une cité naine à fleur de montagne dont les murs d’enceinte étaient entièrement blancs : Zarha-White, la cité blanche des nains du chaos !

Leur convois franchit la grande porte métallique et s’arrêta dans la cour intérieure. On fit descendre tous les occupants avant de les mettre en ligne. Les nabots chaoteux engoncés dans leur armure les surveillés d’un œil mauvais armés de tromblons. La file avançait doucement sous les cris des prisonniers et les harangues des tortionnaires. Quelques désespérés tentaient de s’enfuir mais pour aller où ? Les nains les laissaient courir jusqu’à ce qu’ils arrivent au pied du mur d’enceinte ou les malheureux levé la tête face à cette muraille d’une dizaine de mètre de haut à la recherche d’une échappatoire. Puis trois ou quatre nains s’approchaient doucement, s’alignaient, épaulaient leur tromblon et dans un bruit de tonnerre réduisaient les fuyards à l’état de lambeaux sanguinolents. Devant ce spectacle, les autres restaient sagement dans le rang. Le bruit des hurlements provenait du haut de la file. On marquait les esclaves aux fers rouges. Deux os de tibia entrecroisés était la marque de la cité.

Quand arriva son tour, deux nains l’empoignèrent et le forcèrent à s’immobiliser. Le chaman se tortillait pour échapper à ses bourreaux tant et si bien que celui qui tenait la barre de fer n’arrivait pas à le marquer.

« Ça suffit ! T’es un petit rebelle toi, j’ai une idée juste pour toi ! »

A ces mots, le chaman releva la tête pour voir le sort qu’on lui réservé mais il fut accueilli par le tison qui se posait sur son front. La brulure fut intense. Mais comme il s’était arque-boutait sous le coup de la douleur, sa marque était partielle. On ne distinguait que la base des deux tibias et la marque s’arrêtait avant le croisement des os. Lorsqu’il réussit à retrouver ses esprits et qu’il regarda à nouveau le nain qui se tenait devant lui. Ce dernier parti dans un fou rire incontrôlable qui gagna bien vite ses collègues.

S’adressant à ses congénères, le nain hilare désigna le pauvre chaman

« Regardez-ça les gars, on dirait deux bites ! Maintenant, tu seras : Face de bites mon p’tit ! Allez, au suivant ! »

Le chaman ne put pas répondre, et cela n’aurait servi à rien ; il fut poussé vers un couloir devant lui ou le nain blanc faisait son inspection et donnait des ordres. Il entendait le nain annonçait « Produit C ! ». Lorsque le gobelin devant lui arriva devant le nain, celui-ci le détailla avant d’annoncer « Produit E ». Bizarrement, plutôt que de s’inquiéter au sujet de sort, durant quelques secondes, il se demanda pourquoi ce gob’s avait des cheveux jaunes ? Mais l’interruption fut de courte durée car déjà le nain commençait à le regarder, et sans s’attarder, dona le verdict « Produit X ! » …

Il fut conduit et jeté dans une cellule ou logé déjà une vingtaine de gobelins tout à fait quelconques. Il se demanda pourquoi, comme son congénère aux cheveux étrange, il n’avait pas était séparé des autres, après tout, il était chaman. La réponse lui vint bien vite lorsqu’il réalisa qu’en tant qu’apprenti chaman, il ne portait pas encore la tenue lié à sa fonction. Sous ses vêtements, il avait l’air d’un gobelin ordinaire.

Durant le premier mois de détention, il fut surpris de survivre si longtemps. On ne donnait pas à manger aux prisonniers et seul le décès prématuré de l’un d’entre eux leur fournissait de quoi se caller le ventre.

Il eut le temps d’analyser sa situation et ce qu’il se passait dans cette cité.

Zhaya, le nain blanc était un prêtre-sorcier qui se voulait visionnaire. Il pensait que la collecte d’esclave coutait cher et qu’il valait surement mieux essayer d’en faire un élevage. Cela résoudrait le problème de l’approvisionnement. Il tenter de forcer les différentes races retenues dans ces geôles à se reproduire pour lui fournir toujours d’avantage de matière première. Il tentait même de créer sa propre race d’esclave en les forçant à s’accoupler entre eux. Sa lubie actuelle était la création de géants nains. En effet, les géants étaient fort mais encombrant et difficile à dominer ; en créer des versions plus modeste en les croisant avec d’autres races les rendraient à la fois plus dociles et plus faciles à soutenir en logistique. C’est que ça consomme un géant en bouffe !

Chaque jour, un va et vient de nains amenait les esclaves avec eux pour toutes sortes d’expériences. Les geôliers criaient la commande de Zhaya par l’ouverture de la porte et les nains de faction allez chercher les malheureux.

On entendait : « Deux produit F ! » depuis la porte en en réponse « Deux prod’F, ça roule ! ». S’en suivait un grincement de porte avant de voir passer deux esclaves trainés vers le bout du couloir.

Depuis les cellules, on entendait les échos des cris des suppliciés.

Un jour, l’annonce fut « Produit E ! »

Le chaman vit le gobelin aux cheveux blonds se faire amener par la petite porte.

On entendit les cris de ce dernier durant plus d’une heure avant que le silence retombe. Quelques minutes plus tard, les cris reprirent de plus belle. C’était la première fois qu’on entendait des cris si douloureux et surtout durant un temps si long. La relève de la garde se fit rapidement et les nouveaux arrivés rigolaient entre eux en passant devant les cages. Ne tenant plus, le chaman les interpella au passage.

« Kes ki s’pass avec le gob’s ke vou avé amené ? »

En temps normaux, les nains auraient simplement répondu en claquant un gros coup de haches dans la gueule du petit curieux mais pas aujourd’hui. Aujourd’hui, ils rigolaient tant qu’ils se sentirent obligés de partager leur bonne humeur.

« Tiens, face de bite. Toujours vivant ? J’vais dire s’qui me fait marré » dit-il en s’approchant des barreaux.

« Votre copine, la gobeline aux cheveux jaunes, ben tu sais pas où elle est ? »

Sans attendre de réponse, il enchaina : « Ben, elle est attachée contre une table sur une estrade ! Et tu sais pourquoi ? Notre chef, il veut faire des géants plus petit et il s’est dit qu’en les croisant avec des gobelins, ils seront plus dociles. Du coup, on avait deux géants avec nous, ils sont en train d’essayer de la féconder !!! Et le pire dans tout ça, c’est qu’elle a l’air d’aimer ça, elle n’arrête pas de dire un truc du genre : Ank’Or Enk’Aure ! »

Puis il partit dans un rire gras qui gagna bien vite son compagnon.

Le chaman repartit au fond de sa cellule. « Ank’Or Enk’Aure » était un vieux dialecte gobelin, et cela voulez dire en gros : « Arrêtez, je ne suis pas une femelle ! »

En fin de soirée, deux nains finirent par ramener le malheureux gobelin à sa cellule. Il n’était pas mort mais peu s’en fallait. Le lendemain, il fut de nouveau trainait dans la cour et ses cris reprirent … et le lendemain.. Et le surlendemain … et ainsi de suite chaque jour.

Une dizaine de jours plus tard, on annonça : « cinq produits W ». Les gobelins furent conduis à leur tour par la petite porte et les nains annoncèrent : « Le produit W est épuisé ! »

Lorsque les nabots repassèrent devant la cellule, il les interpella à nouveau : « Cé koi cé histoires de lettre ? »

Le premier des nains saisit sa hache et se retourna violement et s’apprêta à frapper quand il suspendit son geste.

« Ha, c’est toi face de bite ! Qu’est-ce que tu veux ? »

« Cé une mark d’os, pas de bites ! » prononça-t-il rapidement.

« Et alors ? Tu voulais savoir pour les lettres ? Ben c’est simple, les voyelles sont les cellules destinées à la reproduction et les consonnes, c’est le combustible pour nos forges ! »

Ayant un minimum d’érudition en tant que chaman, il se rendit bien vite compte que si les prod’W étaient fini, on allait passer aux prod’X …. Ce qui signifiait que sa fin était proche.

Il commençait à se résigner lorsqu’une voie se fit entendre dans sa tête :

« Sors de cet endroit ! »

Il pensait que ça tête lui jouait des tours mais la voix reprit :

« Sor d’ici et rend toi de l’ot côté d’la montagne sur l’autre rive du lac ! »

« Hein ? koi ? ki cé ki parle ? »

« J’vé t’aidé à sortir d’ici, tu ira ver l’fond du couloir, la, il y a une porte. Franchis là ! Cé la fange des nabots. Ça mène dans leurs réseaux d’égout et ça va directement dans le lac. N’y vas pas seul. La ba, il y a un campement. Revien avek té frères et tues moi cé nabots ou cé moi ki viendré te piétiné !»

« Kes ke vou dite ? »

Mais la voie se tue.

« Gork ? Mork ? Ecoute mi !!! »

Mais plus rien.

Une sensation étrange envaillit sa tête et il sentit le pouvoir déferler en lui. Celui-là même qu’il tentait de canaliser lorsqu’il était encore apprenti. Des mots inconnus franchirent ses lèvres et la porte de leur cellule s’ouvrit sans un bruit. Encore surpris, les autres gobelins de la cellule, une douzaine maintenant, le regardèrent avec peur. Il les regarda et s’approcha de la porte. Les gobelins s’écartèrent pour lui laisser le passage. Quand il regarda dans le couloir, il vit les deux factionnaires occupaient à discuter entre eux qui lui tournait le dos.

Ces derniers se retournèrent au son des pas du chaman et s’exclamèrent :

« Ho ! Face de bite, tu vas ou comme ça ? Retournes bien gentiment dans ta cellule ! »

Ils sortirent leurs haches en approchèrent lorsque que le chaman répondit :

« Cé une Mark d’os !!! » en pointant sa main vers eux …. Un éclair vert quitta ses doigts pour venir cueillir les nains dans leurs mouvements. Ils s’effondrèrent instantanément tandis que des humeurs ou se mêlaient sang et urines s’écoulait de leur armure.

Il était seul, les autres gobelins n’avaient pas osaient s’approchait et se serraient au fond de la cellule.

« Vené avek moi ! »

Le plus dégourdi d’entre eux avança en déglutissant.

« Kes tu va faire pour nou sortir de là Face de bite ? ».

« Cé des mark d’os ! » et d’un geste de la main les éclairs repartir mais cette fois pour cuire l’impudent pour son manque de respect.

« Vené maintenan ! »

Les autres gobelins n’hésitèrent pas longtemps avant de sortir à leur tour. Ils récupérèrent les clefs et libérèrent les autres prisonniers. Sur vingt-six cages pouvant contenir une vingtaine de gobelins chacune, seuls trente gobelins étaient encore en vie. Parmi eux, il y avait le gob’s aux cheveux blonds. Lorsqu’on lui ouvrit la cellule, il se mit en boule de peur d’être de nouveau trainer pour son office et ne voulait pas bouger. Le chaman s’approcha de lui.

« Kommen tu t’appel ? »

Réalisant qu’il n’y avait aucun nain par ici, il leva la tête et répondit :

« Klarha ! Et toi ? »

Cette question surpris le chaman, c’est vrai qu’il ne connaissait même pas son nom. Après quelques secondes, comme il voyait Klarha fixait les marques qu’il avait sur le front, il répondit :

« Mark d’Os ! Maintenant, vien avek nou »

Klarha se releva et parti vers les dépouilles naines, il saisit un couteau qu’il trouva à la ceinture de l’un d’eux et se scalpa littéralement le crane.

« Kom ça, on m’prendra plu pour une femelle ! »

Et le crane en sang il courut à la suite de Mark d’Os.

Au bout du couloir, ils débouchèrent sur une toute petite porte.

« Si on veu s’en sortir, va falloir passer par la p’tite porte ! » Dis Mark d’Os avant de s’engager.

La pièce était petite et puait les excréments mais le fond était un grand trou par lequel les nains pouvaient se soulager.

Sans même hésiter, Mark d’Os se jeta dans le bourbier plus bas et fut vite entrainé vers des conduits plus petits.

Au bout d’une dizaine de secondes à patauger dans la merde naine, un rayon de lumière commença à poindre devant lui. Celui-ci grandit rapidement jusqu’à ce que le chaman se retrouve propulsé dans les airs pour atterrir dans les eaux froides du lac qui bordait la cité. Il commença à nager vers la rive lorsque plusieurs bruits d’éclaboussures se firent entendre plus loin, lui confirmant que les autres avaient suivis.

Dès que cette petite troupe fut au sec sur les rives, Mark d’Os chercha la montagne dont on lui avait parlé. Il aperçut bien vite et fit signe aux autres de le suivre. Aucun bruit de poursuite ne se faisait entendre.

Durant le trajet qui dura deux jours, Mark d’Os se fit plus proche de Klarha qui lui était reconnaissant de l’avoir tiré de la. Il était devenu son adjoint, son bras droit en quelques sorte même si ce dernier avait des soucis d’incontinence. Il ne pouvait plus se sentir mais le chaman ne lui reprochait jamais. Son crâne couturé était en train de cicatriser lentement. Quand Klarha parlait, les autres écoutaient comme si c’était Mark d’Os qui s’exprimait en personne.

Quand ils arrivèrent enfin en vue du campement gobelin, Klarha fit faire une halte à la troupe.

Il regarda le chaman et lui dit de le suivre. C’était un petit village de pécheurs et de chasseurs gobelins.

Dès qu’ils aperçurent la petite troupe, les guerriers du village s’armèrent et s’avancèrent à la rencontre des nouveaux venus. Ils s’immobilisèrent à quelques pas, arcs tendus et lances braquées sur la bande du chaman.

Klarha passa son bras devant le chaman pour le retenir et s’approcha d’eux avant de s’immobiliser en les fixant.

Au bout de quelques secondes, l’un des guerriers fini par foncer les sourcils et prononcé :

« Klarha ? Cé toi chef ? Té revenu ? Ou sont tes cheveux ? Et cé ki cette face de bite ? »

Un mort plus tard, le groupe entra dans le village pour se restaurer.

Klarha était le chef de cette tribu et s’était fait capturer lors d’une de ces parties de chasse.

Cette tribu avait été créé par six frères qui s’appelé tous Freddy. Le village était situé sur la montagne Rocco.

La tribu s’appelait donc naturellement les Rocco 6 Freddy.

Durant la route, Mark d’Os avait parlait de son étrange interlocuteurs et de ces directives de vengeance.

« J’veux bien kon les attak et kon lé tue, mé kommen on entre et après, il sont nombreux et bien armé ? »

« J’ai mon idé sur kommen entré. Pour le nombre, oui, ils sont nombreux mé j’ai vu d’autre chariots arrivé quan on parté. Si on lé libère, on sera deux ou trois fois plus qu’eux ! »

« Ouais, et kommen on rentre alors ? »

« Par la ou on est sorti ! »

Le plan consisté donc à nager jusqu’à l’entrée des égouts, les remonter jusqu’aux cellules, libérer les prisonniers et enfin tuer ces foutus nains !!!

Le problème d’un plan, c’est qu’il a toujours des détails à régler. Le premier était d’avoir une équipe qui nage bien pour remonter les égouts et qui serait capable de neutraliser les sentinelles sans alarmer toute la cité.

Le chaman commença donc à entrainer une petite troupe pour l’infiltration. Mais comme, ils devaient tuer des nains en armure lourde, aucun des membres du commando ne voulait partir sans son armure.

Durant l’entrainement, il fallut attendre le cinquième noyé avant de conclure qu’un gobelin ne peut pas nager en armure. Ensuite, l’humidité ralentirait leurs mouvements à cause des habits mouillés. Le commando devra donc y aller nu.

Une fois dans la place, il faudrait faire signe à ceux dehors pour qu’ils fassent diversion le temps que le commando ouvre les cellules. Plusieurs gobelins moururent à nouveau en essayant de nager avec un étendard. C’est alors que Klarha s’approcha.

« Je feré parti du commando, c é moi ki port‘ré la bannière ! »

Ok, resté à régler comment tuer des nains en armure lourde quand on est à poil avec un couteau ?

La solution arriva durant la préparation du repas du soir.

La rivière qui ne passait pas loin du village se jetait dans la mer et beaucoup de navires marchands le remontaient pour vendre leurs marchandises aux cités de l’intérieur des terres. En remontant, ils laissaient parfois certain crustacés qui étaient accrochés à leur coque tomber dans le lit de la rivière. Les fruits de mers les plus courant et les plus prisés par les 6 Freddy étaient les moules, de préférences bien grasse et juteuses. Ils les faisaient frire et les ajouté en condiment dans leurs plats.

Trois gobelins replets et gras à souhait étaient en train de décortiquer des moules, la spécialité des Rocco 6 Freddy, quand Mark’d’Os s’approcha.

« Cé koi cé couteau ? »

« Cé des décortikeur d’moule ! On ouvre avec ça et aprè on r’tire l’intérieure avec ce couto plus lon kon appel l’désosseur ! »

Une idée éclaira les yeux du chaman.

« Vou troi, vené là ! »

Il les amena devant un épouvantail équipé d’une armure.

« Vou voyé ça ! J’veu k’vou r’tiriez l’armure avec vo coutos et ke vou découpié cette saloperi ! »

Avec une aisance inconcevable pour  leur corpulence,  chacun d’eux étudia l’armure puis, d’un geste expert glissèrent leur couteaux dans les jointures de l’armure avant d’enfoncer leur désosseur de boucher dans le nain de paille. Mak d’Os était impressionnait par cette démonstration.

« Vous serez nos zigouillards d’nabots ! Allé vou entrainé a nagé ! »

Lors des premiers entrainements, les gobelins se moquèrent des zigouillards rondouillards en les surnommant les Gro’Tounus !



Le jour de passer à l’action était arrivé.

Le commando et ses Gro’Tounus plongea dans la merdes pour remonter les égouts.

Klarha en tête. Dès qu’il arriva sous la fosse d’aisance, il tendit les deux mains et se hissa dans la petite pièce.

Puis les autres suivirent. Avant d’aller zigouiller des nains, l’un des Gro’Tounu regarda leur chef et lui demanda : « Kommen t’a fé pour nager avec lé deux main en gardant l’étandar avek toi ? »

« Les voies du saigneur sont impénétrable ! Mé moi, j’avais une place ou le coincé ! Allé, on y va ! »

Le Gro’Tounu regarda le bas de la hampe de l’étendard puis les fesses de Klarha avant de secouer la tête et de suivre le mouvement.

Ils sortirent dans le couloir trop familier à Klarha et tombèrent sur 4 nains qui attrapèrent aussitôt leur hache.

Trois d’entre eux se mirent en travers du couloir tandis que le dernier courrait donner l’alarme. Les gobelins se jetèrent sur eux, les occupants. Pendant ce temps, se glissant entre les jambes de leur collègue, les Gro’Tounus glissèrent leurs armes entre les jambes de leurs collègues et firent sauter les protections d’armure basses des nains. D’un coup de main expert, ils firent glisser leur désosseur dans l’entre jambe des nabots qui tombèrent bien vite. La tactique de cacher les zigouillards avec leurs deux armes avaient réussis à surprendre les défenseurs grâce à un coup fatal.

Klarha, avait lui sauté au-dessus de la mêlée pour rattraper le fuyard. Dès qu’il fut sur lui, le nain se retourna et d’un mouvement de son arme fit sauter  le couteau du gobelin. Ainsi désarmé, il fit la seule chose qu’il pouvait faire. Il sauta de tout son poids sur le nain pour le faire basculer sur le dos et planta ses dents dans la jugulaire du nabot. D’un coup de dents rageur, il arracha une partie de la carotide de celui-ci qui mourut dans une gerbe de sang. C’est de là qu’il tient son nom de guerrier : Mors’Gars !

La première partie du plan s’était déroulé correctement, mais il fallait descendre dans les autres étages libérer les esclaves des autres races avant l’assaut. Le commando parvint à ses fins en employant la tactique des Gro’Tounu caché et chaque nain qui croisait leur route finissait mort avec une flaque de sang s’écoulant de leur parties intimes.

Klarha Mor’Gars se rendit sur le chemin de ronde ou il agita l’étendard des 6 Freddy.

C’était le signal, le reste des gobelins sortirent de leurs cachettes dans le  brouhaha le plus total pour attirer les yeux des défenseurs sur eux.

Les premiers nains commencèrent à tirer mais leur arme avait une portée plus courtes que les petits arcs des gobelins. Ils étaient équiper pour garder des prisonniers et non empêcher des intrus d’entrer.

Au bout d’un bon quart d’heure, presque tous les esclaves avaient été libérés … presque tous … il restait les deux géants mais Klarha avait donné l’ordre de ne pas les laisser sortir.

La suite du plan voulait qu’on lâche tous les prisonniers d’un coup contre les murs intérieurs pour prendre le contrôle de la porte et laisser le reste de la horde entrer.

Au signal, des hommes bêtes, des gnobblards, des orques, des hobbgobelins, des trolls, un ogre et même des skavens accompagné des gobelins déboulèrent dans l’enceinte intérieure proche des murs en tuant tous ce qu’ils croisaient sur leur chemin. Les choses avaient l’air de bien se dérouler.

Mais Zhaya apparut sur les murs de la cité et prit les défenses en main. Très vite, les nains du chaos se rassemblèrent en rang et firent feu simultanément de leur tromblon. Les bouts d’esclave volèrent dans tous les sens au milieu d’éclaboussure de sang. Ces armes étaient vraiment dangereuses et venaient de mettre un coup d’arrêt à la mutinerie. Les événements commencèrent à mal tourner quand la deuxième salve se fit entendre faisant encore des ravages. Les esclaves commençaient à avoir peur. Il serait impossible de prendre les portes de cette façon.

Klarha ruminait pour trouver une solution à l’abri dans le couloir quand il entendit une voie.

« Besoin d’un coup d’main ? »

Il s’immobilisa puis se rapprocha de l’origine de la voie. C’était l’enclos des géants et l’un d’entre eux venait de lui proposer de l’aide. Son premier réflexe fut de reculer de l’autre côté du couloir en proie à une terreur née de ses souvenirs. Mais le bruit de la troisième salve le fit reprendre ses esprits.

« Vou voulé koi ? »

« Juste sortir. Si tu nou libéres, on t’aidera et on restera avek toi, t’é un peu not’copine ! »

Alors qu’il réfléchissait, une quatrième salve arracha de nouveaux hurlements aux assaillants et certains commençaient déjà à revenir à l’intérieur des murs à la recherche d’une relative sécurité.

Il prit alors la décision d’ouvrir.

« Merci peti, moi cé Elwood et lui cé Jack mon frère. Maintenan, on va t’aider, di nou ce ke tu veux ! »

« Ouvré moi cette putain de porte ! »

A peine avait-il fini sa phrase qu’une main titanesque l’attrapa et le souleva de terre pour le poser sur l’épaule d’Elwood. Ils sortirent brusquement du bâtiment en hurlant à plein poumon.

A la vue des deux géants, les nains marquèrent un temps d’arrêt qui leur fut fatal. Deux enjambés plus tard, les géants piétiner gaiment leurs rangs faisant voler leur formation en éclat. Puis Jack fonça vers la porte qu’il défonça d’un coup d’épaule.

Mark d’Os fut d’abord stupéfait de se retrouvait nez à nez avec ce géant … mais bien vite, voyant celui-ci repartir massacrer du nain, il lança ses ordres pour que sa hordes investisse les lieux.

Les esclaves engaillardis par ce renfort inespéré ce jetèrent sur les nains en déroute. Mais bien vite, ils s’échappèrent par la porte ouverte pour retrouver leur liberté.

Une heure de lutte acharnée plus tard, les combats avaient cessés. Plus aucun nain ne respirait … sauf un : Zhaya !

Klarha, aidé de Elwood avait intercepté le nain blanc qui tentait de s’enfuir. Il fut conduit au centre de la place ou le géant le jeta au sol.

Le silence se fut et les gobelins s’écartèrent pour laisser passer Mark d’Os.

Ce dernier s’approcha et une lueur de reconnaissance traversa le visage du nain quand il vut la marque sur son front.

Le nain se releva pour regarder le chaman approchait.

« Qui es-tu, esclave pour venir défier notre peuple ? Azgorh te punira pour cet affront !»

« Tu cé pa ki je sui ? Je vé te le dire … »

« Si je sais, c’est Face de bite !!!! »

Il s’approcha du nain et enfonça violement son couteau dans sa gorge en criant

«  Perdu ! J’sui MARK D’OS Eul’PROD X !!!!!! »

Pour la petite histoire, avant de quitter les lieux, Elwood et Jack ricanaient. Ce qui risquait de faire tomber Klarha et qui leur demanda la cause de leur rire. Ils sourirent et montrèrent leur main dans laquelle ils tenaient une moitié de nain chacun dont ils s’étaient barbouillés le visage.

« Maintenan, on peu dire kon a le même sang … hi hi hi »

« Vou savé ke les nain disent « blood » pour le sang et « brother » pour frére ? »

« Non, bon ben alors, maintenan, nou on é lé Blood-Brother ! Et kom on fera s'ke tu veux, on pourra dire kon é en mission pour le saigneur .. hu hu hu ...»



Depuis ce jour, la horde des 6 Freddy écume la périphérie des terres des nains du chaos et massacre toute les caravanes d’esclaves qui rencontrent. Et aujourd’hui, depuis le sommet de sa colline, Mark d’Os pensait déjà :

« Belle journé pour tué du nain ! »



La journée allait être rouge, rouge sang !
Une bonne journée se dot-il, d'ailleurs c’est toujours une bonne journée pour tuer du nain !!!



Voilà la légende de Mark d’Os Eul Prod X et de Klarha Mor’Gars son porteur de bannière …

A la tête des Rocco 6 Freddy avec leur gro’Tounu et les Blood-brother …..[/b]


Dernière édition par Eddy19 le Mer 14 Déc 2016 - 21:24, édité 16 fois
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MessageSujet: Re: La Patch'Wargh .... L'intégrale !   La Patch'Wargh .... L'intégrale ! Icon_minitimeJeu 8 Déc 2016 - 18:20

ahahaha super! Encore!! Bravo Bravo Bravo
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MessageSujet: Re: La Patch'Wargh .... L'intégrale !   La Patch'Wargh .... L'intégrale ! Icon_minitimeSam 10 Déc 2016 - 20:12

J'ai juste oublié de m'excuser : toute ressemblance avec des personnes connu serait tout à fait fortuite ...

Rire Rire Rire

Mais plus important, je m'excuse à genoux devant la famille Pocquelin pour tout le mal que j'ai faire à sa douce langue ... À ce niveau là, c'est plus un leurre, c'est un génocide de masse .... Pardon !!! Bag

Promis, j'essaie d'en corriger au fur et à mesure ... Embarassed

Ne restera plus que les orques sauvages à introduire .... heuuuu, à présenter plutôt ?

Et on finira par la formation de la Patch'Wargh ...

À bientôt
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MessageSujet: Re: La Patch'Wargh .... L'intégrale !   La Patch'Wargh .... L'intégrale ! Icon_minitimeDim 11 Déc 2016 - 22:00

Quelle culture cinématographique dit donc Green

T'as du y passer un bon moment pour trouver toutes ces bêtises pale .
Y'a pas mal de bonnes idées dans tout ça , même si j'ai un faible pour la première partie Wink

La finesse et la sincérité de ce passage m'à scotché Rire :

Citation :
« Regardez-ça les gars, on dirait deux bites

Je ne voyais pô bien ou tu allais arriver avec un PGB incontinent n mais là pour le coup c'est limpide pale
'a pô tu sais vendre du rêve Laughing

Merci pour le bon moment de lecture Ultimate

@+ betazir
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MessageSujet: Re: La Patch'Wargh .... L'intégrale !   La Patch'Wargh .... L'intégrale ! Icon_minitimeLun 12 Déc 2016 - 12:05

Merci pour vos premiers retours

Voici le dernier chapitre de présentation des personnages de la Patch’Wargh :  Les orques sauvages !


Pour ceux qui n’aurait pas compris la genèse de ces petits récits …. Elle vient de ma première liste d’armées 9°age.

J’ai posté ma liste et recueilli quelques conseils. A partir de là, j’ai revue celle-ci. Elle est dans la section des liste d’armée orque et gob’s.

A partir de cette liste, j’ai cherché des noms qui me faisait rire et j’ai ensuite écris ces petites histoires pour expliquer les noms … voilà comment ça s’est passé ….


Il ne restera plus que le dernier chapitre sur la création de cette Patch’Wargh pour conclure ces récits.



Chapitre 3 :



Vit’Ork Corp’Léone Eul’Par’Un, Krok’Ork Eul’Dundy
Geronim’Ork Eul’Chi-Rooky et les Alligat’Orks




Spoutnik se posait la question que tout gobelin se pose avant de mourir :

« Kes Ke j’fou là ?»

Le corps est étrange, c’est dans les moments où le stress est à son maximum qu’il se détend … et c’est ce qui arrivait à Spoutnik … Ses organes se relâchaient et une humeur chaude commençait à couler le long de son corps. En temps normal, cela aurait simplement formait une petite flaque au niveau de ses pieds mais le destin en avait décidait autrement. En effet, il se balançait la tête en bas, entièrement ficelé, à quelques centimètres au-dessus des eaux de la rivière. Cette position faisait qu’un mélange d’urine et de sang coulait le long de son visage et lui emplissait petit à petit les narines et le faisant toussoter de temps en temps. Le goutte à goutte régulier n’était perturbait que par le bruit d’une grosse voie provenant de la berge proche.

« Tien toi prêt, sa va être à toi ! »

Sur la rive, à deux mètres environ, se trouvait deux orques qui semblaient se chamailler. L’un était grand et musculeux tandis que son congénère plus petit semblait bien rondouillard pour un orque. Il avait le visage entièrement recouvert d’une peinture rouge et une plume dépassait de l’arrière de sa tête, accrochait à une liane nouée autour de son front. A côté d’eux, six gobelins de la nuit de sa tribu étaient attachés entre eux et regardaient le pauvre Spoutnik se balancer au bout de sa corde de fortune accrochait à une branche qui avançait au-dessus de la rivière. (Ils venaient d'une tribu que les orques surnommé les "appâts" mais comme ils étaient nombreux, on pouvait aussi dire les "Apo" ...)

Un premier bruit d’éclaboussure presque imperceptible résonna cependant plus fort que les bruits ambiants de la jungle. Spoutnik commença à se dandiner dans l’espoir futile de faire lâcher sa corde ou au moins d’apercevoir l’origine du bruit. Quelques remous légers s’approchaient sous l’eau de l’endroit où le gob’s se trouvait. Il saignait de nombreuse plaies mais aucune de ses blessures n’étaient mortelle. D’un coup, les remous disparurent et le calme revint sur la surface.

« Dépêche toi, pren ta’hache ! »

« J’aime pa lé hach, j’préfère la lance ! »

« J’te d’mande pa ton avi, tien toi pré ! »

La surface sous le gobelin se troubla, et dans une gerbe d’eau un énorme crocodile se propulsa pour refermer ses mâchoires sur le malheureux Spoutnik. Celui-ci aurait bien voulu crier mais sa tête se retrouvait déjà broyait dans la gueule de ce reptile aquatique. Les deux orques arrêtèrent leur bavardage et regardèrent la scène. Après quelques secondes suspendue à la corde qui tenait le gobelin, le crocodile fini par réussir à arracher la plus grosse partie de sa proie et à replonger dans la rivière. Les deux orques s’immobilisèrent et le plus grand commença à s’énerver en désignant les restes du gobelin :

« P’tain, cé l’quatrième gob’s kon gaspille ! Et t’a toujour pa réussi à en chopper un ! »

« Po d’ma fote, j’te dis qu’j’aime pa lé hache ! »

« Sa fé pa longtem k’té la, mé va bien falloir k’apprenne à chassé l’croco si tu veu resté ché nou ! Eul’chef va pa être conten ! Y va enkor dir, Géronim, fo k’tu fasse un éfor, é Vit, si tu veu resté ché nou ! »

« Donne-moi une lance é on r’commence ? »

« Ok, choppe ta p’tain d’lance, é pren un aut’ gob’s, fo changé l’appa ! »

De l’autre côté de la rive, une autre race de lézard, bipède celle-là, observait la scène discrètement. Il se fondait totalement avec son environnement et allait bientôt rentrer à sa cité de Dunhuandyxoalt pour faire son rapport.

Dans les ruines de Alligatoxoalt, une ancienne cité Saurienne, la tribu de Vit’Ork Eul’chef c’était installée. Cela faisait une dizaine de jours que cette tribu d’orques sauvages avait élue domicile parmi les restes de cette cité majestueuse recouverte de végétation. Au milieu des jungles de Lustrie, ce type d’endroit était une bénédiction pour monter un camp. Krok’Ork Eul’Chaman, avait annonçait que Gork lui-même l’avait guidé jusqu’ici et que ce lieu cèlerait le destin de cette tribu. On appelait le chaman Krok’Ork car il fut le premier à se repaitre de la chair d’un crocodile avant que celui-ci ne devienne le menu traditionnel de la tribu. Il avait deux autres particularités. Malgré les frondaisons de cette jungle, il était toujours capable de connaitre l’heure qu’il était. Sa deuxième particularité venait de sa pilosité faciale abondante, ce qui l’obligeait à se raser avec un immense coutelas chaque matin s’il ne voulait pas que son visage disparaisse sous celle-ci en quelques jours.

Cette tribu se faisait appeler les Alligat’Orks. Ils s’étaient adaptés à leur environnement en se servant des ressources mis à leur disposition. Ils étaient des maitres dans l’art de la chasse aux crocodiles. Ces bêtes leurs fournissaient à la fois la nourriture et vêtements. Chaque guerrier gagnait son titre de chasseur en ramenant un de ces lézards géant à la tribu pour prouver ses capacités. Ils utilisaient ensuite la peau de celui-ci pour se faire leur tenu de chasseur. La peau des crocodiles qui couvrait leur corps les protégés des petites agressions de la jungle venant des épines, des insectes, des serpents ou des araignées au venin souvent dangereux tout en leur fournissant un vêtement qui leur permettaient de se fondre dans cet environnement. De plus, le crane du reptile était épais et protégeait correctement leur tête tout en les abritant des rayons du soleil dangereux sous ces latitudes.


Leur chef, Vit’Ork était connu pour son impatience. Tout devait aller vite.

« Venez Vit ici ! …. Tué lé Vit ! … Donne-moi sa, Vit ! …. Fo k’j’aille chié Vit ! … »

Ce qui lui avait valu son surnom de Vit’Ork. Lors d’une chasse pas comme les autres, son groupe fut surpris par un lion blanc qui chassait dans le secteur. Le félin tua deux orques avant de Vit’Ork ne se jette sur lui et enroule ses bras musclés autour du cou de la bête. Tout en se roulant par terre pour tenter d’immobiliser cet adversaire, il lâcha un bras et hurla un ordre :

« Ma hach, Vit ! »

Un guerrier proche de jeta son arme dans sa direction. Vit’Ork l’empoigna au vol et l’abattit dans le même mouvement sur le crane du lion. Il recommença l’opération avec toujours plus de force et de hargne jusqu’à ce qu’il ne tienne plus entre ses bras que le corps inerte du félin. Malgré ses blessures, il se redressa et vit que ses guerriers étaient restés béat devant une telle démonstration de force. De retour aux ruines, il avait dépecé la bête et c’était parait de sa fourrure. Il avait sur le dos le corps du lion … Krok’Ork Eul’Chaman, s’était approchait de lui et avait regardait la tribu qui observait son chef ainsi vêtu avant de proclamer :

« Désormé, Vit’Ork not’chef sera connu kom Corp’Léone ! »

C’est ainsi que Vit’Ork Corps ’Léone devint le nom du chef de la tribu des Alligat’Orks.

Les ruines dans lesquels ils s’étaient installés étés les restes d’une pyramide saurienne qui comprenait trois étages. La face avant de la pyramide s’était effondrait laissant un pan ouvert sur chaque niveau. Vit’Ork siégeait sur un trône de pierre au sommet de celle-ci. Il attendait comme chaque jour le retour de ses chasseurs qui recevait un à un. Il attendait surtout l’arrivée de Géronim, cet orque qui venait d’une autre tribu et qu’il avait accueilli parmi les siens. Géronim se faisait surnommer Géronim’Ork par ses collègues. Il venait d’une tribu d’orques sauvages qui se badigeonnait le visage d’une peinture rouge : les Rookys ! Là-bas, il était le cuisinier de la tribu. Chaque guerrier de son clan portait un nombre de plume autour de la tête correspondant à son statut.

Ils étaient en guerre avec les hommes lézards de Dunhuandyxoalt depuis des mois. Un jour, de retour d’une ballade en jungle, il avait rapportait de nouvelles herbes qu’il avait trouvé : des Lax’hatif comme l’appelait son chaman. Il décida d’en mettre dans le menu du jour pour donner de la force à ses guerriers persuadait qu’avec ce nom, ils seraient plus rapide durant l’assaut. Mais cela ne se passa pas comme prévu. Au moment où les troupes sauriennes pointèrent leur nez accompagné de Sollozo, le grand chef saurus sur son carnosaure, les troupes des orques eurent un sérieux problème. Pris de troubles gastroentériques violents, ils se tordirent de douleur sur le sol et furent massacrés par les hommes lézards. Seul Géronim réussi à s’enfuir à travers la jungle où il tomba sur la tribu des Alligat’Orks. Il raconta son histoire à Vit’Ork qui décida de leur faire entrer dans « la famille ». Cependant, cet orque était gras ce qui ne plut pas au chef qui ordonna à l’un de ses meilleurs chasseur d’en faire un guerrier. Depuis cet épisode, les autres orques de la tribu se moque encore de lui en l’appelant le Chi’Rooky !

Mais aujourd’hui, Géronim’Ork le Chi’Rooky allait enfin faire partie officiellement de la famille. Il ramenait son premier crocodile !

Gravissant lentement les marches qui le menait au sommet de l’édifice ou trônait Vit’Ork, il portait son trophée bien haut afin que tous puisse le voir.

Arrivé devant le chef, il déposa la dépouille du reptile à ses pieds et vint s’agenouiller devant le trône.

Vit’Ork regarda la carcasse puis se pencha vers Géronim’Ork. Il tendit son bras et lui posa deux petites gifles sur la joue en lui disant :

« Cé bien, tu fé maint’nan parti de la famille !»

Puis, avec beaucoup plus de force, lui décocha une baffe magistrale qui fit tomber l’orque sur le sol. Il cracha deux dents pour le compte. C’était une marque de respect qui voulait que le chef reconnaisse sa force.

Géronim se remit sur ses pieds et se releva pour regarder son nouveau chef dans les yeux.

Cet instant le remplissait de fierté mais bien vite il commença à blêmir en regardant par-dessus l’épaule de Vit’Ork.

De là-haut, il pouvait voir une colline rouge à quelques kilomètres, qui s’entre apercevait à travers la végétation.

« Kes ki t’arriv Géronim ? »

« J’reconné la colline la bas ! Cé la kon vivé avek les Rooky avan l’grand massacre … »

Vit’Ork Corp’Léone se retourna et scruta la direction indiqué par son vassal.

« La ba ? »

« Oué … » dit-il en grelottant légèrement.

Le chef s’en aperçu.

« Ben, tu sé koi, on va allé y j’té un œil voir s’il en reste d’autr’ kom toi ! »

« Chef, attention, y a des lézard tré dangereux là-ba, et y ont un monstre avek eux … »

« Ok, ben, on ira avek no meilleur guerrié ! »


C’est ainsi que le lendemain, Vit’Ork, accompagné de tous ses guerriers et de son chaman Krok’Ork parti à travers jungle dans une expédition pour aller fouiller les restes du camp des Rookys.

Les éclaireurs de Sollozo, le grand chef saurus des ruines de Dunhuandyxoalt, venaient de finir leur rapport.

Des orques souillaient par leur présence, les ruines d’une de leur ancienne cité sacrée. Cela ne pouvait durer. Il décida de menait un raid contre ces intrus afin de purifier le site.

Après un « bout d’brousse », comme disait le chaman, les Alligat’Ork arrivèrent sur les restes du campement des Rooky ou ils ne découvrirent que les corps inertes de la tribu. Certains corps étaient encore agenouillés dans la position qu’ils avaient pris pour soulager leur intestins traversaient par des lances d’homme lézards.

Il avait fallu quasiment la journée pour arriver là et après quelques heures de fouille, Vit’Ork décida qu’ils camperaient là pour la nuit et qu’ils rentreraient demain aux ruines. Il n’y avait rien ni personne à sauver dans ce charnier.

Le trajet retour se fit plus rapidement et le trajet avait vu naitre des conversations sur la taille du monstre qui avait laissé de telles empruntes sur le site. En effet, la taille de celle-ci dépassées un orque adulte et il semblait que l’animal avait des griffes aussi grande que leur épée ou que leur hache.

A quelques centaines de mètres des ruines, une forte odeur agressa les narines de Vit’Ork qui lui rappelait celle du charnier qu’il venait de quitter. Il fit presser l’allure. En passant entre deux arbres, il put avoir une vue d’ensemble sur les ruines et vit les corps déchiquetés de ses congénères éparpillés un peu partout. Ils entrèrent rapidement sur le camp pour se rendre compte que le seul mouvement qui subsisté été celui des insectes posaient sur les corps sans vie du reste de sa tribu. Vit’Ork Corp’Léone hurla sa rage à plein poumon dans un Waaarrrggghhhh qui se répercuta à travers la jungle. On ne touche pas à la famille, il y allait avoir vengeance !

Après un bref conciliabule avec ses guerriers, il envoya ses éclaireurs sur la piste du monstre qui avait laissé ses empruntes dans le camp. Vu leur taille, ils n’auraient aucune difficulté à les suivre.

C’est ainsi qu’après une demi-journée de marche ils débouchèrent au sommet d’un monticule face aux ruines de Dunhuandyxoalt.

Là, Vit’Ork fit arrêter ses guerriers et scruta les ruines.

Les saurus vaquaient à des occupations qui le dépassé et dont il n’avait cure.

Quelques Kroxigors gardaient les marches de la pyramide en bien meilleur état que celle où ils se trouvaient.

Des skinks allaient et venaient dans tous les sens. Parmi eux, un chef saurus, forcément Sollozo, siégeait sur son carnosaure et donnait des ordres. Et surtout, il voyait une espèce de gros crapaud, les yeux fermés en lévitation sur une sorte de pierre en forme de cercle au sommet de la pyramide.

Il se retourna vers ses guerriers :

« A mon signal, on fonce sur eu é on lé massacr’ ! »

« Heuuu, chef ? On fé koi pour le monstre ? »

« Lui, vou m’le léssé, il é à moi ! »

« J’moccupe du sorcié dit Krok’Ork, j’veu troi guerrié avek moi ! »

« Et vou, vou allé m’cherché kelk gob’s Vit ! » rugit Vit’Ork.

Très rapidement les ordres furent distribués.

Ils attendirent le retour des quelques orques partis chercher les gob’s. Il sen ramenèrent quatre qu’ils avaient copieusement ligotés.

« Tré bien, vou attendé mon signal é on y va ! »

Deux orques portaient les gob’s sur leurs épaules et se rapprochèrent du campement.

Là, ils les lancèrent au milieu des ruines proches du carnosaure. Ce dernier huma l’air et rugit pour faire écarter les quelques skinks qui s’approchaient des gobelins. En trois enjambés, il fut sur les gob’s et se pencha pour commencer son repas quand un bruit se fit entendre venant des buissons proches :

« WAAAAARRRRRRGGGGGGHHHHH !!!!! »

Tous les orques sauvages se jetèrent sur les hommes lézards les frappants de toutes leur force de leur hache.

Vit’Ork, lui arriva en décalé au milieu de la mêlée en fonçant droit sur Sollozo et sa bête.

Arrivé à quelques mètres de lui, il bondit aussi haut qu’il put et frappa de sa hache le coin de la gueule de la bête qui chancela. Vit’Ork Corp’Léone commença alors à tourner autour du carnosaure qui cherchait à retrouver son équilibre tout en frappant les pattes postérieures du monstre.

L’effet de surprise avait marché, les orques avaient rapidement progressaient dans les ruines ne laissant que des cadavres derrières eux et commençaient à s’approcher du pied des marches de la pyramide.

Krok’Ork avait canalisé les flux magiques dans l’air et venait d’invoquer une main géante qui lui permettait à lui et son escorte de planaient au-dessus de la mêlée directement jusqu’au deuxième niveau de la bâtisse.

Pendant ce temps, Sollozo réussi à bloquer la hache de Vit’Ork durant quelques secondes. Suffisamment pour que le carnosaure attrape l’arme dans sa gueule et que dans un grand geste ne propulse le chef orque dans les airs. Celui-ci atterri contre la pyramide et fut sonné sur le coup. Sollozo ne voyant pas se relever conclu que le coup lui avait été fatal. Il se jeta alors dans la mêlée avec sa bête ivre de sang.

Le carnosaure fit des ravages dans les rangs orques et le combat changé de physionomie. Le chef orque à terre, les peaux vertes avait stoppés leur progression et commençaient à reculer. Sollozo regarda autour de lui. Un groupe d’orque semblait tenir bon face aux saurus et gardaient même l’ascendant sur eux. Il décida de charger ce groupe. Parmi eux, se trouvait Géronim’Ork.

Celui-ci fut pris d’une terreur née de ses cauchemars. Il n’oublierait jamais les ravages que cette créature parmi les siens. Il commença à fuir aussi vite qu’il le put ce qui attira la bête. Elle se croyait en chasse et aimait cette sensation. Lorsque Géronim vit qu’il été suivi, il courut vers l’arbre le plus proche et avec une dextérité issue de sa terreur, il escalada celui-ci comme s’il s’agissait d’un terrain plat. Malgré sa corpulence, il ne lui fallut que quelques secondes pour se retrouver perché à une vingtaine de mètres au-dessus du sol accroché à la plus haute branche de l’arbre. Le carnosaure arriva au pied de l’arbre et leva la tête pour hurler sa frustration. Géronim, n’osait plus bouger ni même regarder vers le bas ou l’on voyait la gueule de la bête ouverte attendant que son repas tombe dedans.

Pendant ce temps, Vit’Ork avait récupéré ses esprits au pied de la pyramide… Il tua les deux Kroxigors qui lui tournés le dos et chercha du regard le carnosaure. Le monstre était au pied d’un arbre et mettait des coups de tête dans le tronc. A force de secouer celui-ci, la branche à laquelle s’accrochait désespérément Géronim’Ork finit par commencer à plier dangereusement. Au quatrième coup, la branche cassa net, laissant tomber l’orque dans le vide. La bête voyant cela, releva la tête et ouvrit grande sa gueule pour accueillir son du ! Dans sa chute, l’orque tenta de se raccrochait à une branche quelques mètres plus bas sur sa trajectoire. Malheureusement pour lui, entre son élan et sa corpulence, celle-ci céda à son tour. Il se retrouva à chuter accroché à une branche de trois mètres de longs droit vers la gueule du monstre qui l’attendait en-dessous. Ce qui se passa alors sidéra tous ceux qui purent voir la scène. Sentant sa dernière heure venir, l’orque hurla son nom de toutes ses forces :

« GERONIM’OOOOOOOOORRRRRRKKKKKK !!!! »

Le temps sembla se figer quelques secondes. Ce cri couvrit tout le champ de bataille, et tous virent l’orque entrer à pleine vitesse dans la gueule du carnosaure accroché à sa branche.

Le choc fut tel que l’extrémité de la branche ressorti de l’abdomen de la bête qui s’affaissa sur le coup. Il tomba sur le côté éjectant son cavalier qui roula sur lui-même pour se rétablir. Le monstre était mort !

Lorsque Sollozo se releva, se fut pour se faire accueillir par la hache de Vit’Ork qui arrivait lançait sur lui. La tête du chef fut tranchée sur le coup et vola dans les airs à plusieurs mètres.

Le moral des troupes sauriennes venait d’en prendre un coup et les orques reprenaient l’avantage.

Vit’Ork regarda autour de lui pour faire un point.

Au sommet de la pyramide, Krok’Ork se concentrait. Devant lui, le batracien au corps démesuré semblait endormi et n’offrait aucun signe de résistance. C’est alors qu’un pied gigantesque verdâtre se matérialisa dans les airs au-dessus du sorcier homme lézard. Ce dernier ne bougeait toujours pas.

Le pied s’abattit sur lui dans une violence qui fit trembler toute la pyramide puis se releva lentement. Il ne restait plus qu’une falque d’os et de sang de celui qui fut le guide des hommes lézards.

Le pied retomba une nouvelle fois, et encore une fois et encore de manière acharné jusqu’à ce qu’au bout d’une dizaine de coup, la pyramide commence à s’écrouler ….

Lorsque que la poussière de la destruction de l’édifice retomba, La bataille était finie. Il restait une vingtaine de prisonniers qui résignés par le sort avaient cessés de combattre. Le chaman se tenait sur le monticule de pierre restant. Il était le destructeur de Dunhuandyxoalt, il serait dorénavant Krok’Ork Eul’Dundy, le tueur de grands lézards.

Vit’Ork rejoignit le chaman sur cette estrade improvisée et regarda le champ de bataille.

Il contempla ses guerriers et entendit un bruit venir du carnosaure. Tous resserrèrent leur arme entre leurs mains et se tournèrent vers l’animal allongé. La gueule semblait bouger, les orques commençaient à s’approcher quand Vit’Ork leur fit signe de s’arrêter.

« Il é à moi ! »

Mais, on vit bien vite une main sortir de la gueule du monstre et Géronim’Ork s’extraire du corps de l’animal.

Il était allaitant mais vivant.

Vit’Ork lui fit signe de s’approcher. Quand celui-ci arriva devant le chef, il s’inclina et pensait qu’il serait exécuté pour sa lâcheté.

« Géronim’Ork des Chi-Rooky, tu s’ra desormé mon bra droi ! »

Encore tout étonné, il se releva et certain commentèrent commencèrent déjà à fuser.

« Lui, bra droi du’chef ? Mé il é même pa d’ché nou é il tou gro ! »

Vit’Ork entendit le commentaire et ajouta :

« Oué, il é gro, é alor ? Cé un gro’ki trou ! » Dit-il en désignant le carnosaure. Ce qui mit fin à tout commentaire.

Il regarda alors vers les quelques prisonniers encore en vie et fit signe à ses guerriers.

Le plus proche dit « Oué, on sé chef ! On lé tu Vit ! »

« Nan ! Pr’né vot’temp k’il comprenne bien. Tué lé Un Par Un ! »

Et c’est ainsi que le seigneur de guerre se fit appeler : Vit’Ork Corp’Léone Eul’Par’Un !


Accompagné de Krok’Ork Eul’Dundy, ses Alligat’Orks et Géronim’Ork Eul’Chi’Rooky, le seigneur parti à la chasse à l’homme lézard ….

Il amenait toujours des gobelins de la nuit avec lui car il fallait bien des appâts ….

Et attention à quiconque agresserait l’un des Alligat’Orks, car Vit’Ork ne plaisante pas avec sa famille ….
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Eddy19
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La Patch'Wargh .... L'intégrale ! Empty
MessageSujet: Re: La Patch'Wargh .... L'intégrale !   La Patch'Wargh .... L'intégrale ! Icon_minitimeMar 13 Déc 2016 - 12:12

Je vous livre le dernier volet de ces petites histoires ...

Vous avez eu la présentation de tous les perso, ne reste que la petite histoire de la formation de cette Warghhh ...
Ce petit récit est un amusé bouche pour le week-end de mai ...

J'espère avoir l'occasion d'écrire l'épilogue à l'issue de ses quelques jours qui s'annoncent prometteurs ...

En espérant vous faire sourire ..

Il y aura un dernier message ou je ferait un glissière des jeux de mots et allusion plus ou moins pourris pour ceux qui en aurait ratées ... Lol Rire


Chapitre 4 : le dernier


La création de la Patch’Waarrgghh




Gork avait lançait son appel …. L’appel à la baston !


De tous les coins du vieux monde, les peaux vertes y avaient répondus …

Ils s’étaient mis en route et venaient de toutes les contrées … depuis les jungles de la Lustrie, la bretonnie, les monts du milieu ou même les forteresses des cités naines du chaos …. Les plus grands chefs de guerres Ork ou Gob’s seraient présents, prêt à en découdre avec le reste du monde …

Ce serait le plus grand rassemblement de peaux vertes que connu le monde aura connu !


Guidés par la voie de Gork, ils se rendaient dans les plaines désolées du nord de l’Empire.

Près de la cité d’Orléans qui faisait office de remparts face aux incursions des forces du chaos, juste en face d’une plaine surplombées par 7 collines.


Cet appel n’était pas passé inaperçu, et les sorciers des autres races en avaient eux aussi ressenti le message.

Une menace grandissait dans les plaines orléanaises, une marée verte menaçait de se déverser sur le monde.


Afin de prévenir de ce désastre, des armées se massèrent dans ce lieu désolé afin de l’endiguer.

Des nains, des elfes, des hommes et des hommes lézards avaient déjà massés leur troupe près de la cité pour faire face à leur destin.


Mais attirés par l’imminence du carnage, d’autres s’étaient déplacés … des morts-vivants des terres lointaines de Khemri, des vampires sentant l’odeur du sang, des ogres venus chercher de l’or en vendant leur service au plus offrant et des guerrier du chaos venus chercher la gloire au service de leur dieux sombres ….. Ils bordaient cette plaine qui allait devenir le théâtre de batailles dantesques.


Les factions présentes restaient sur leurs positions, sans lancer les hostilités entres eux malgré leurs différents, car tous savaient que la menace la plus importante arriverait du nord sous la forme d’une Waaarrgghh comme aucun n’en n’avait jamais vu …


Des rumeurs circulaient parmi les troupes … des hordes de gobelins accompagnées d’araignées, certains même montés sur des arachnides gigantesques …. Des meutes de loups courant dans les plaines avoisinantes …. Des géants ravageant les parages …. Des troupeaux immenses de squigs s’attaquant à tous ce qui passait à portée de crocs …. On parlait même d’espèce de golem de pierre géant se déplaçant parmi les rangs des peaux vertes …

Mais ce qui effrayait le plus les combattants, c’était ce qu’avait vécu les survivants d’une bataille avec l’une des factions Orks en route pour les plaines … Sur une armée humaine forte de 10 000 hommes, seul treize étaient parvenus vivants parmi les leurs. Ils parlaient d’un monstre titanesque au milieu d’une masse bruyante d’orks de tous poils : Un Squiggoth !!! Ceux-là resteraient traumatisés toute leur vie de cette vision d’horreur et garderaient longtemps en tête les échos du Bruit de la Warghhhh !


La plaine orléanaise était dominée au nord par  les 7 collines ….

Cinq d’entre elles étaient déjà occupées, on pouvait voir des Warghh s’y dresser fièrement face à la plaine, prêtent à déferler sur les armées venues les défier ! Le bruit de leurs tambours roulait en échos sur la plaine …


D’est en ouest, on reconnaissait les bannières des plus grands chefs qui flottaient au vent … On pouvait ainsi identifier chaque faction déjà présente :


Sur la première colline, une marée verte de gobelins habillaient à la mode bretonnienne … ils étaient menés par leur « grand » chef Vil le mové !

La seconde était elle aussi occupée par des gobelins beaucoup plus braillards, des gob’Zurleurs et leur meneur Argoran !

La troisième, était recouverte d’orks « de toutes les matières » comme ils disaient. Au milieu trônait le grand chef Morakk le buté sur sa vouivre à l’air menaçant !

La suivante disparaissait sous un troupeau d’orks sauvages parmi lesquels certains spécimens dépassaient d’une tête leurs congénères. La fière bannière d’El Juan flottait au-dessus de cette armée.

Sans se posait de question, une armée ogres avait décidée de s’installer sur la cinquième. Ils s’apprêtaient à faire une décente des gros sur la plaine sous la houlette de Valnor, leur Khan incontesté.

Les deux dernières étaient encore vierges de toutes peaux vertes … mais cela n’allait pas durer !


Les Gobz’Chô gravissaient la sixième colline sur leur squig. C’était les chevaucheurs des faces de Péh. Ils s’étaient eux-mêmes nommés ainsi car ils étaient toujours Chô pour se battre … Aujourd’hui, ils servaient d’éclaireur à leurs armées et arrivaient par l’est au sommet de cette colline. En arrivant en haut, ils s’immobilisèrent car d’autres arrivés … En face d’eux, deux géants venaient à leur rencontre. Sur l’épaule de celui de gauche, on apercevait un gobelin avec une bannière qui les regardait de haut. Cela aurait déjà pu être une situation électrique sans qu’un troupeau d’orques vêtus de peaux de crocodile ne débarquent du nord en même temps …. Les trois groupes s’arrêtèrent à une distance respectable tandis que le reste de leurs forces arrivait.

Une fois en face à face à face, les chefs se regardèrent pour se jauger.

A l’est, on trouvait des gobelins de la nuit accompagnés de squigs sauvages menés par les Gobz’Chô et flanqués d’un chariot snot’s sur le côté duquel on pouvait lire : Rachel’Star ! (parce que quand il s’agit de pomper dur, il faut toujours faire confiance à des professionnels !). Au miliieu des troupes, certains gob’s semblaient retenus par leur collègues, comme s’ils étaient prêts à foncer dans le tas sans réfléchir … étrange. Leur chef était monté sur un squig-géant et un troll de pierre se trouvait à côté de lui.

A l’ouest, c’était une horde de gobelins qui accompagnait les deux géants. On pouvait entre-apercevoir des gobelins un peu plus ronds que la moyenne et totalement nus circuler parmi leurs rangs. Le porteur de bannière s’était fait déposer à côté d’un chaman à la tête de cette troupe.

De leur côté, les orques sauvages avaient laissé passer un orque entièrement vêtu d’une peau de lion accompagné lui aussi d’un chaman. Un Orque peinturlurait en rouge avec une plume sur la tête les accompagna.


Les trois chefs et leurs escortes avancèrent au sommet de la colline et s’arrêtèrent à quelques mètres les uns des autres.

Après un moment de silence, le chef orque prit la parole :

« J’suis Vit’Ork Corp’Léone Eul’Par’Un, chef des Alligat’Orks et moi et ma famille allon nou installé sur cette colline. Alor, vou allé voir ailleur si l’herbe é plu verte avan de devenir de bons gob’s … des gob’s morts ! »

Le gob’s sur squig posa pied à terre :

« A oué ? Ben, j’sui Gob’Héérg Raid’Fort des faces de Péh, é j’s’ré curieu d’voir sa ! »

Sur un geste, on fit avancer deux énormes squigs-broyeurs à l’avant de ses troupes …

« J’vou présente Alice et Gabin ! » dit-il dans un sourire (pour le coup, Alice et Gabin sont mes enfants de 1 et 4,5 ans … je vous les laisserais une heure en baby-sitting et vous comprendrez vite pourquoi mes S-B s’appellent ainsi)

A son tour, le chaman ouvrit la bouche :

« J’sui Mark d’Os Eul’Prod’X, gran chaman des rocco 6 Freddys, é moi j’vou présente Jack et Elwood, mé deu gran bené ! »


Un nouveau moment de silence très lourd emplit l’air …. Les chefs étaient prêts à s’entretuer mais avant qu’aucun d’entre eux ne fasse le moindre geste, le sol se mit à trembler !

Les secousses se faisaient de plus en plus intenses et chacun se regardaient sans comprendre quand Troll’Léh tendit son bras en direction de la septième colline : « Làààà ! »

Tous se retournèrent. Une Waarrgghh au vacarme assourdissant gravissait la dernière colline mais ce qui retint tous les regards, c’était la vision d’un squiggoth monstrueux sur lequel trônait une plateforme chargé d’orques, de gobelin, de machines de guerre et même d’un troll …

Durant les quelques minutes qu’il fallut à cette armée pour monter sur le monticule, aucun des chefs ne bougea. Tous restèrent figés face à cette vision …. On voyait l'étendard de Grumf flotter depuis la plateforme et à son sommet un gnoblard ... Mais pas n'importe quel gnoblard, le gnoblard survivant, 100 fois mort et 100 fois revenue à la vie, l'Éternel Skalf !


La bête s’immobilisa enfin et le sol arrêta de trembler. Les chefs se regardèrent à nouveau ….Ils contemplèrent ensuite leurs troupes et finalement Vit’Ork reprit la parole.

« J’trouv ki son bocou kan même … non ? Et nou, on a pa tro l’air de taille mé …. Si on ajoute no force, on peu s’lé faire ? »

S’en suivi un blanc, tandis que les deux chefs gob’s dévisageaient tantôt Vit’Ork tantôt les autres Waarrgghh sur les collines avoisinantes …

Ce fut Gob’Héérg qui rompit le silence en premier par une remarque très réfléchit à l’adresse de Mark d’Os :

« Toi, pourkoi t’a deu bite dessiné sur l’fron ? »

Mark d’Os sentit la colère monté et s’apprêtait à répondre quand Klarha le devança :

« Cé une mark d’os ! … Cé vré kon é pa bocou quan même … »

La tension régnait encore quand le porte bannière « s’échappa » …

« Ça sen bizar ! » dis Krok’Ork en human l’air

A leur tour, le groupe renifla … Cela détendit l’atmosphère d’une manière imprévue …

« Ça m’rappel ma jeuness ! » dis Gob’Héérg en flattant Haarrgg qui semblait sourire.

« Et moi, ça m’fé pensé à ma première famille … » prononça un Géronim presque larmoyant

Cet épisode eut un effet apaisant sur tous les belligérants, qui après une longue discussion, décidèrent de s’unir.

Les rôles seraient clairs : Les Alligat’Orks seraient la force de frappe,  Mark d’Os chapoterait le soutien et Gob’Héérg aura la charge de la cavalerie et des flancs …

Ils furent enfin d’accord qu’ils seraient tous chefs … et autre fait sur lequel ils tombèrent d’accord : Klarha, sans qui se rapprochement n’aurait jamais eu lieu, deviendrait le porteur de la grande bannière de cette Waarrgghhh.


Ne restaient qu’à lui trouver un nom …

« Kel merdié, kommen trouvé un nom a une Waarrgghh faite que de pièce rapporté ? » demanda Klarha.

Gob’Héérg prit alors la parole …

« Ben, ché lé homme kon tué ché nou, y z’on un sorte de couverture faite que de pièce rapporté … Il z’appel sa un patchwork ! »

Vit’Ork se frotta le menton d’un air pensif..

« Pa mal, ben pourkoi pa la Patch’Waarrrgggghhh alor ? »

Tous se regardèrent dans des petits signes de contentement ….


C’est ainsi que nacquit la PATCH’WAAARRRGGGHHH qui allait ravager le monde !!!


Après cette accord, ils se regroupèrent pour faire eux aussi face aux ennemis des peux-vertes qui se dressaient dans la plaine à leurs pieds ….


Tous étaient prêts à déferler sur le monde … et celui-ci devrait apprendre à trembler devant eux …

Cette fois-ci, l’échos des premiers mouvements se faisait entendre et le sol se remit à trembler …

Depuis les six autres collines, des milliers de peux verts de déversaient dans un vacarme infernal sur la plaine dans une marée verte que rien ne semblait pouvoir contenir.. Les restes du monde serraient leur rang pour les recevoir …


La Patch’Waarrggghhh se mit elle aussi en route et couru le long des pentes de leur colline vers leur ennemis …

Ils avaient répondus à l’appel de Gork …


… il n’y aura pas de pitié, pas de prisonnier, pas de dernière chance …  cette fois-ci, se serait : « En vert et contre tous !!!! »

WAAAAAARRRRRRRGGGGGGHHHHHHH !!!!!!
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