L'Ogre qui rit...

Sujet: L'Ogre qui rit... Sam 19 Jan 2013 - 13:02

[En attendant que Chuck se reconnecte et ai l'immense gentillesse... l'infini clémence... le formidable élan de sympathie... enfin bref, qu'il délock mon premier sujet pour cause de non-présentation au moment où je l'ai posté, je commence quelques petits récits sur les ogres - et tant qu'à faire sur ceux qui seront les miens !]

Le rythme militaire retentissait dans la forêt. Couplé aux murmures des quelques dizaines d’hommes qui avançaient, il formait le seul son audible parmi les arbres. Aussi discret que possible, ils faisaient toutefois assez de bruit pour faire fuir les rares animaux qui n’hibernaient pas. Mais la forêt, épaisse et blanche, n’était peut-être pas aussi vide qu’ils le pensaient…
« Des ogres, mon gars. C’est ces saloperies qu’on va devoir renvoyer dans leurs montagnes »
Le soldat Vladimir, originaire de la province de Kislev, était le sergent de la septième unité de troisième régiment d’infanterie régulière de la province d’Ostermark. S’il avait atteint ce poste en combattant les hommes-bêtes dans la Grande Forêt – et notamment en arrivant à décapiter un Minotaure – il avait déjà combattu quelques ogres, mercenaires engagés par un groupe de bandits. Mais pour l’heure, il s’évertuait à rassurer Heinrich, nouvelle recrue prometteuse mais parfois quelque peu… angoissée.
« Et… vous êtes sûr qu’on est assez nombreux ? Le capitaine Angelo m’a dit que… »
« Angelo est un Tiléen. C’est un bon gars et un excellent capitaine, mais il exagère toujours tout »
Le capitaine Angelo Bataglini était l’officier supérieur en charge du troisième régiment d’infanterie d’Ostermark. Réputé prudent, habile mais parfois un peu trop paranoïaque, il s’était illustré par ses compétences de stratège lors d’affrontements entre Kislev et des maraudeurs du nord. Proche du sergent Vladimir, il l’avait personnellement nommé à la tête de la septième unité d’infanterie.
« N’empêche… Le capitaine n’est pas le seul à parler de l’Ogre qui rit, Attila. »
« Alors c’est Attila qui te fous les jetons, Heinrich ? » plaisanta un des soldats
« La ferme, Carl » intima Vladimir. « Si tu avais deux sous de cervelle, tu craindrais comme lui l’Ogre qui rit »
« On dit qu’il a tué le bourgmestre de Traumheim en lui brisant le crâne d’un coup de tête ! » renchérit un soldat.
« Et que c’est lui qui a eu l’idée d’attaquer le village par petits groupes, en attirant la garnison à l’extérieur ! Fin stratège, qu'on le dit... » ajouta un second.
« Bouclez-la ! Tout le monde ! » ordonna Vladimir d’une voix ferme. « On est peut-être en train d’aller dire bonjour au diable en personne, mais si on doit le faire, on lui crachera au visage avant qu’il nous bouffe, par Sigmar ! »
S’ils n’avaient pas l’ordre de faire le moins de bruit possible – cette conversation chuchotée était le maximum qu’ils pouvaient faire – les soldats auraient sans doute poussé des cris de guerre après cette tirade éloquente. Les hommes, rassurés au moins pour un temps, continuèrent silencieusement leur marche au cœur de l’épaisse forêt enneigée, suivant le capitaine Angelo monté sur son destrier tiléen.

A quelques centaines de mètres de là, caché au milieu des feuillages recouvert d’un froid manteau blanc, une petite créature grisâtre abaissa sa longue-vue. Il imita le hululement d’un hibou, puis se dirigea silencieusement vers une masse de chair et de muscle recouverte de peaux de bêtes assemblées en un manteau. Le gnoblar chuchota quelque chose à l’oreille de son maître, et un ricanement gras et mauvais, pareil au frottement de deux pierres, sortit de la gorge d’Attila…

Je ne me suis pas encore relu, donc excusez les fautes... (j'apprends à écrire auprès du boucher de la tribu, mais j'ai encore du mal !) et que la Gueule soit avec vous...

Sujet: Re: L'Ogre qui rit... Sam 19 Jan 2013 - 18:21

Très accrocheur ce début Wink

On attend la suite!

Si ça t'intéresse, notre boucher Haghar (que la Gueule soit avec lui) nous a commencé un super récit (en section background je crois)
d'ailleurs Haghar, le procain épisode est pour quand? Rouge

Bonne chance pour la suite

Sujet: Re: L'Ogre qui rit... Sam 19 Jan 2013 - 18:30

ils vont se faire bouffer c'est sûr !!! Danse

le style est vraiment dynamique et léger
j'ai eu beaucoup de plaisir à lire cette intro Wink

vivement la suite
ps: je trouve qu'on a de sacrés écrivains pour des ogres ou peaux vertes Suspect

Sujet: Re: L'Ogre qui rit... Sam 19 Jan 2013 - 19:02

Citation :: ps: je trouve qu'on a de sacrés écrivains pour des ogres ou peaux vertes Suspect Ange

Tu oublies ceux qui nous pondent des dessins à tomber sur le c*l (et à la demande en plus Laughing

) comme...tu sais le type qui faisait des orques sauvages...me souviens plus de son nom Rire

une idée?

Sujet: Re: L'Ogre qui rit... Sam 19 Jan 2013 - 20:23

Merci pour ces remarques encourageantes... Et oui, ils vont se faire bouffer, mais pas tout de suite !

Comme vous êtes gentils, je vous met le reste de l'intro.

Le feu crépitait calmement. La neige aux alentours avait fondu depuis longtemps, et un morceau de viande dorait sur une broche de fortune, au-dessus des flammes. Autour de cet âtre chaud, Six ogres attendaient. Bien entendu, attendre à la manière ogre ne signifie pas se tourner les pouces en silence. Ce serait trop ennuyeux. Les buffles avaient leur propre méthode pour tuer le temps : ils dévoraient de la viande dont il ne vaudrait mieux pas consulter la provenance, ils jouaient à se lancer un gnoblar ou ils faisaient des concours de coup de ventre. Les trois gnoblars qui les accompagnaient, eux, tâchaient de rester en vie ; c’était toutefois mal parti pour Brudi, qui actuellement ne pouvait que crier à chaque fois d’une puissante main plus grande que sa tête le projettais en l’air, par-dessus le feu, comme on lance un livre au visage d’un élève inattentif.
« On a de la chance, les gars ! » fit une voix grasse et gutturale entre deux bouchées de… jambe, vraisemblablement.
« Tu m’étonnes ! Si on m’avait dit qu’il suffisant d’bouffer pour conquérir l’Empire, j’aurais pas attendu Attila pour m’y mettre ! » fit un autre en riant – ou plutôt en émettant un son comparable au meuglement saccadé d’une vache en manque de souffle, ce qui faisait office de rire.
Une réponse s’apprêta à franchir les lèvres du mangeur de jambe, mais le temps qu’il finisse difficilement d’avaler un bout d’os, une voix fluette et criarde hurla « ZOM’S EN VUUUUUE ! »… Les ogres tournèrent la tête vers la direction que pointait le doigt gris et minuscule de la petite créature. Entendant leurs éclats de voix et réalisant par la même occasion que le vacarme du repas avait couvert le bruit des pas des dizaines de soldats humains en face d'eux, les buffles se regardèrent un instant, interdits.
« Allez ! Tout l’monde debout ! Le plat de résistance est arrivé, alors à vos armes, tas d’graisse ! » beugla Gruga, un ogre borgne aux cheveux grisonnants qui s’était autoproclamé chef de cette petite bande après avoir gagné un duel de coups de tête.

Angelo avait deviné la présence des ogres depuis longtemps. Ils ne faisaient aucun effort pour rester discrets, eux, et l'officier nota qu'ils semblaient peu nombreux. Mais il se doutait du piège qu’on lui tendait ; il avait entendu comme tous ses hommes l’histoire de l’attaque de Traumheim. Utilisant des paysans pris en « otage », Attila, un ogre plus malin que les autres, avait forcé toute une garnison à sortir du village pour lutter contre quelques buffles qui s’amusaient à faire rouler les paysans au sol. Puis, une fois que les soldats furent assez près, il avait envoyé le gros de la meute encercler les pauvres hommes et tous avaient été massacrés puis dévorés. Traumheim avait été brûlé, rasé jusqu’aux fondations et transformé en un tas de débris et de restes de cadavres…
« Capitaine, ils ne sont plus très loin » l’avertit la voix de Vladimir, quelques mètres derrière lui. Tiré de sa rêverie, il tendit et l’oreille et constata en effet que les bruits gagnaient en intensité à chaque mètre. Rapidement, ils arrivèrent en vue des créatures. Les colosses semblaient en plein repas et ne remarquèrent la présence des humains qu’après l’alerte d’un de ces satanés gnoblars.
« Bien. Ils sont là, du moins pour une partie d’entre eux… Messieurs, tout le monde connaît l’histoire tragique de Traumheim ? » fit Angelo d’une voix forte, regardant ses hommes. Un murmure affirmatif, et de nombreux hochements de têtes, corroboraient la question du capitaine. « Et bien nous seront plus malins que ces monstres, cette fois ! S’ils fuient, laissez partir. Nous aurons tout le loisir de les exécuter plus tard, mais pas question de retomber dans un piège ! »
Les soldats poussèrent un cri de guerre. Angelo fit volte-face et toisa un instant les six masses de muscles qui lui faisaient face, et qui se trouvaient à une cinquantaine de mètre de lui, puis hurla la charge, poussant son cheval au galop…
... pour presque aussitôt chuter au sol, alors qu’un hurlement sauvage, suraigu et criard retentit parmi les arbres.

PS : Au début j'avais fait mon intro en rassemblant les deux textes. Mais au moment de poster je trouvait que c'était plus... alléchant de m'arrêter là où j'en étais. Alors j'ai posté en deux fois, et j'en ai profité pour modifier le second texte.

PPS : j'irais lire le récit de Haghar, rien que le titre me donne envie de lire ça en mangeant un rôti d'elfe aux champignons.

PPPS : Quelqu'un aurait une idée de ce qui va se passer ? Je le sais, évidemment, mais ça peut être amusant de voir si quelqu'un arrive à deviner la suite !

Sujet: Re: L'Ogre qui rit... Sam 19 Jan 2013 - 22:34

Citation :: PPS : Quelqu'un aurait une idée de ce qui va se passer ? Je le sais, évidemment, mais ça peut être amusant de voir si quelqu'un arrive à deviner la suite !

Des crocs de sabre en embuscade?

Sinon je n'ai vu aucune fautes sur les 2 récits. Par contre:

Citation :: S’ils n’avaient pas l’ordre de faire le moins de bruit possible

J'aurais mis: S'ils n'avaient pas reçu l'ordre...
Ca me semble plus clair mais c'est personnel.

Sujet: Re: L'Ogre qui rit... Dim 20 Jan 2013 - 7:50

j'étais sûr qu'ils allaient se faire bouffer Danse

oui! ça sent le croc de sabre ! Twisted Evil

Sujet: Re: L'Ogre qui rit... Dim 20 Jan 2013 - 11:01

Heinrich n’était pas dans une position très confortable… Pour un mort, il s’attendait à se sentir un peu mieux ; les prêtres de l’Eglise de Morr ne rabâchaient-ils pas tout le temps que le trépas pour l’Empire amenait au paradis ? Ce n’était pas l’espace blanc, pur et agréable qu’on lui avait décrit… « Comment j’ai atterri ici ? » se demanda-t-il…
Il se remémora ce qu’il pouvait du combat. Angelo avait vu les ogres et avait déclaré la charge, pendant que les monstres se préparaient lentement au combat. Ils semblaient fâchés – ils étaient en plein repas, et Sigmar sait que des ogres interrompus dans leur casse-croûte n’étaient jamais de bonne humeur. Angelo, après avoir prononcé une allocution digne de l’Empereur lui-même, fit face à nos ennemis et paraissait avoir l’idée d’une charge héroïque contre ces sales bêtes… mais il n’a pu la déclencher.
Immédiatement après qu’il eût hurlé la charge, un hurlement inhumain retentit. Angelo est tombé… et le reste est flou. Heinrich se souvenait vaguement que des centaines de piaillements avaient suivis le hurlement aigu ; une cacophonie affreuse à laquelle n’importe quelle bande gobelins n’aurait rien à envier. Et il les avait vu… de petits monstres gris, affreux, le nez crochu, de petits yeux porcins enchâssés dans un corps frêle de quatre-vingt centimètres de haut. Ils étaient quelques dizaines ; ils sortaient de sous la neige, ils sautaient des buissons, ils descendaient des arbres… Et ils n’étaient pas seuls !
Snotlings, gobelins, squigs – et même un bébé troll ! Les gnoblars avaient amené avec eux toute leur famille, dont pas un de dépassait le mètre de haut, et toutes ces saloperies allaient vaincre un régiment complet des troupes régulières de l’Empire ! Heinrich, au cœur de la mêlée, eut juste le temps de voir Angelo englouti dans une marée grise et verte, avant de sentir un choc sur la tête… une douleur vive… l’impression de tomber… puis le noir.

Et maintenant, il était mort ? Non, impossible… Il n’y voyait rien, et maintenant qu’il y réfléchissait, Heinrich se disait qu’il ne ressentirait pas une douleur à la tête – qui de surcroît s’amplifiait chaque seconde – s’il était décédé. De plus, savoir qu’il avait pu mourir avant même d’avoir porté un seul coup était honteux ; s’il n’était pas le plus vaillant des guerriers ni le plus adroit des escrimeurs, il était quand même un soldat de l’Empire nom de Sigmar !
« Grifshnidkha ! Grifshnidkha ! » fit une voix fluette avant d’éclater de rire.
« Donne-moi ça, stupide nez-gros » répondit une voix plus grave, gutturale, caverneuse – et vraisemblablement appartenant à un ogre.
A peine ces paroles furent-elles prononcées qu’Heinrich se sentit balloté, secoué comme un sac de pommes de terre… « J’ai été capturé ! » comprit-il presque aussitôt. Un élan de peur tel qu’il n’en avait jamais connu le parcourut alors. Il voulut crier, mais se rendit compte qu’il était bâillonné ; retrouvant peu à peu le contrôle de son corps, il sentit des douleurs à ses poignets, ses mollets et ses joues, là où le sang ne passait plus autant qu’il ne devrait à cause des liens qui l’enserraient. Alors, il se mit malgré lui à pleurer.
Un peu plus tard – il avait perdu toute notion du temps – il sentit que son porteur ne marchait plus. La morsure du froid commençait à se faire sentir, même au travers du sac de toile où on l’avait jeté. Il mordait le bâillon aussi fort qu’il le pouvait pour ne pas se trahir et rester aussi immobile que possible. Alors, il sentit que le sac bougeait. Il eut une demi-seconde l’impression de chuter, avant qu’une fulgurante douleur à l’épaule droite lui indique qu’il avait touché terre.
Alors, quelqu’un ouvrit le sec et retira lentement tous ses liens… Puis, alors qu’on retirait le bandeau de ses yeux, Heinrich comprit…
… qu’il venait d’arriver aux portes de l’Enfer.

Voilà le suite. Non, pas encore de crocs-de-sabres messieurs (et mesdames ?) ! Je tiens par contre à vous avertir ; un beau week-end neigeux s'est invité dans mon quotidien, donc le débit d'écriture est assez important pour le moment, mais évidemment, j'ai cours la semaine, donc je ne publierais pas aussi vite...

Merci

Sujet: Re: L'Ogre qui rit... Dim 20 Jan 2013 - 16:00

Dommage car ton histoire est super et bien écrite!

Sujet: Re: L'Ogre qui rit... Dim 20 Jan 2013 - 17:56

Merci ! Et ça veut pas dire que j'en serais à un bout tous les mois hein, j'suis qu'au lycée ! Enfin ce sera un peu moins que trois bouts en deux jours m'voyez Razz

Sujet: Re: L'Ogre qui rit... Lun 21 Jan 2013 - 17:09

Pas cours aujourd'hui (thanks the snow !), donc j'ai écrit une petite suite les gueulards.

Cyrano. C’était le nom qu’on lui avait donné. Pourvu d’un nez exceptionnellement proéminant, autoritaire auprès des siens, il était le bras droit d’Attila. Son conseiller, son porte-épée, voire parfois son assassin… Cyrano était un gnoblar de confiance. Mais pour l’heure, l’Ogre qui rit ne semblait pas être disposé à envoyer son gnoblar faire quoi que ce soit. Aussi, il attendait tranquillement sur l’épaule de son maître en jouant avec son fleuret, et en regardant les ogres affluer dans la clairière où s’étaient rassemblée la tribu.
Les buffles transportaient des cadavres, pas toujours entiers. Le gros de la tribu avait rejoint ceux qui bivouaquaient à l’arrivée des impériaux, et les buffles s’étaient fait une joie de tabasser les « alliés » peaux-vertes, étant donné que les « p’tits morveux » avaient tué, capturé ou mis en fuite ces « demi-portions » d’humains. Les provisions de la tribu étaient aussi bien formées de peaux-vertes que d’humains, et tout un cortège de guerriers victorieux rassemblaient la boustif’ et allumaient de grands feux.
« Ha ! On a bien fait d’venir dans c’pays d’humains ; y’a bien plus de bouffe que partout ailleurs, les gars ! » dit un ogre.

Et, sous les pieds de Cyrano, Attila. Le légendaire chef de la tribu des Khans s’était taillé une solide réputation auprès de nombreuses tribus ogres, et cette réputation était maintenant arrivée jusqu’aux frontières de l’Empire. L’Ogre qui rit était non seulement connu pour avoir assis son pouvoir sur les Khans en ayant arraché une dent au précédent tyran, avant de lui crever les yeux avec, mais il avait en plus survécu aux affres d’une captivité auprès des nains du chaos. S’il en était ressorti avec un œil en moins et une affreuse cicatrice qui semblait être le prolongement sanglant de ses lèvres, il s’était néanmoins évadé des geôles des nains.
Et maintenant, il en était là. Au cœur d’une clairière de la Grande Forêt. A la tête d’une petite tribu d’ogres, qui grâce à quelques manœuvres audacieuses avait mis en déroute trois régiments d’infanterie de l’Empire. Les ogres étaient heureux ; ils avaient de la viande à manger, des os à briser et des terres à piller… Mais Attila visait plus haut. Quelque chose de plus grand que le simple pillage des terres des hommes. Et, si aucun membre de la tribu, depuis le plus insignifiant gnoblar jusqu’à Bleda, le désosseur des Khans, ne savait quoi que ce soit des plans de l’Ogre qui rit, ils servaient tous ses desseins meurtriers.
« Chef ! Chef… Y’a un gnob’ vert qui s’pointe ! » l’interrompit soudain Cyrano. Mécontent, le terrifiant personnage grogna et abaissa sa capuche pour faire face au gobelin.
« Qui’st’a fait ? Hein ? Qui’st’a fait gran’truk ? I’sont où mes gob’z ? Pirquoi tes gars i’z’ont des gob’z sur li feux ? Hein ? » s’indigna l’hystérique petit personnage. « J’veux savoir c’qui t’as fait d’mi gars ! »
Attila considéra la masse de chair verte comme on regarde une assiette trop peu remplie. Son œil unique lançait des éclairs. Tournant la tête d’un côté, puis de l’autre, aussi lentement que possible, il dit :
« Ne t’ai-je pas moi-même promis que tu m’aiderais à conquérir la terre des Hommes ? Ne t’ai-je pas assuré que j’offrirais l’opportunité à tes gobelins de prouver leur supériorité sur les autres ? »
« Aye ! Si, t’as dit ça ! Et j’i plus qu’trois gars dipuis… I’sont derrière moi, et y’en a un tout cassé ! J’veux une compa… une compi… une compensasation ! »
Attila sourit. Un sourire méprisant, et amusé. Son sourire se transforma peu à peu en ricanement. Son ricanement se transforma en un rire gras et caverneux. Bientôt, le silence se fit dans la clairière ; on entendait plus qu’Attila qui riait à gorge déployée, ainsi que le crépitement du feu. Alors, l’Ogre qui rit toisa le gobelin de manière à ce qu’il voie bien ses cicatrices…
… puis il lui broya le crâne.

Sujet: Re: L'Ogre qui rit... Lun 21 Jan 2013 - 17:51

pourquoi tant de haine avec ces p'tits gobs ???? Crying or Very sad

sauvage va!
en tout cas, c'est toujours aussi sympa à lire Wink

bravo pour cette belle verve Bravo

Sujet: Re: L'Ogre qui rit... Lun 21 Jan 2013 - 19:38

Non... NON! Pauvre piti gobelin Sad

(jsuis sensible moi..)

La suite! Et plus vite que ça ou je t'arrache la colonne vertébrale, je te sors les yeux de leurs orbites, je t'arrache les pieds avant de te broyer les mains, de t'éclater la mâchoire contre le bord d'un trottoir (american history x), de te dépecer pour finalement t’éventrer et te suspendre par le bas à un croc de boucher.

MIAM

Sujet: Re: L'Ogre qui rit... Lun 21 Jan 2013 - 20:39

Vodka Pom, fait gaffe à pas me donner des idées pour torturer un autre gobelin pour traumatiser la moitié du forum, hein ? C'est vrai, ça serait dommage, quand même...

Buffle

Sujet: Re: L'Ogre qui rit... Mer 23 Jan 2013 - 15:17

Hé! T'avais dit 3 parties tous les deux jours ^^

Si tu veux pas que je mette mes menaces à exécution en avant garçon!

Sinon oui tu peux toujours raconter la torture d'un piti gobelin mais à moins d’être vraiment pervers t'arrivera pas à en faire 100 lignes Twisted Evil

Snotling en rut Nombre de messages : 46 Date d'inscription : 12/02/2013

a 3 partie tout les jours il manque 54 partie donc on attend avec impatiente Zen

Un petit Capitaine tuant un Seigneur Minotaure , ça me ferait mal....

Sinon bon début de récit.