Voici un texte sur une autre figurine "Alexandre le breton" inspirée d'une histoire vrai...
La Jeunesse d’Alexandre
« - Oyez ! Oyez bonnes gens, l’histoire de votre seigneur, car nul ne saurait la raconter mieux que moi.
- Qui est-tu pour parler de la sorte vieil homme ?
- Et toi qui es-tu pour me héler de la sorte ?
- Luddwik Morrer messager de l’Empire, et toi ?
- Quelqu’un qui sa fougueuse jeunesse fut le héraut du roi, et plus tard musicien dans les régiments de lancier de notre patrie, mais c’est une toute autre histoire. Oyez donc, comment germa la foie de notre seigneur. Oyez comment naquit la renommée d’Alexandre le Breton. C’est celle qui nourrit les répertoires des troubadours de moult balades. On ne saurait relater dans son entièreté, la vie de notre protecteur bien aimée, à part lui-même et la Dame bien entendu. C’est donc pourquoi je me contenterais de vous conter de quelle manière Alexandre s’engagea sur la route du graal.
Un jour, le fils d’un important seigneur d’Artenois qui avait restauré l’ordre lors de diverses guerres civiles et révoltes paysannes, s’aventura avec quelques- uns de ses amis dans la forêt.
A peine fut-ils entré que nombres de bruits se firent entendre, les poussant à s’enfoncer un peu plus dans les bois par un chemin de terre. Plus ils avançaient, moins ils étaient rassurés. Soudains, nombre incalculable d’insecte de noir et de jaune coloré, surgirent d’on ne sais où, obligeant les jeunes bretonnis à sortir de la route et à fuir à travers les arbres. Après une course par un passage dans le quel nulle plante ne poussait, ils arrivèrent dans une clairière, où étrangement les insectes n’entrèrent point. Entendant les bourdonnements autour de la clairière, ils y restèrent n’osant sortir. Non longtemps au delà un sanglier y entra, piétinant le sol de sa patte d’un air menaçant. Cet avertissement suffi a apeurer les enfants et à les faire grimper dans les arbres, tous sauf un, Alexandre d’Artenois. Il se saisit d’un bâton, le plus solide qu’il lui parut, et se mit en garde à la manière des jouteurs bretonniens. Le sangliers chargea, Alexandre l’évita sans mal, se qui énerva l’animal d’avantage. La bête se retourna et pour la seconde fois, gratta le sol de son sabot et chargea. Cette fois Alexandre n’esquiva point, sur de lui, il tendit son long bâton et couru vers son ennemi, copia la position des cavaliers, son bras gauche contre son torse, ignorant son absence de bouclier. Le bâton se terminait en nœud et lorsque vint l’entrechoc des « duellistes », celui-ci frappa le sanglier en plein front. L’impact ne bloqua nullement la charge de l’animal mais projeta le bretonni en arrière et expulsa le bâton désormais brisé dans les airs. Bien qu’à terre, Alexandre trouva la force de rouler sur le coté. Il s’en serait sorti sans dommage aucun s’il n’avait négligé son bras et s’il s’était aperçut que sous l’effet du choc, la bête avait incliné le chef, défenses à raz le sol. La dentition de l’animal étant fort effilée, elle pu sillonner une large entaille dans l’avant-bras du futur chevalier. Le sanglier était encore étourdi de la collision, et il fut dans l’incapacité éviter le tronc de l’arbre où s’était réfugier les enfants. De jeunes bretonnis churent, tant la secousse fut brutale, l’animal en fut fort heurté et commença à s’engouffrer dans les abîmes de l’inconscience.
Et, alors que ses compagnons l’encourageaient à achever la bête, Alexandre empoigna le bâton qui était à présent affilé en son bout il hésita, avant de percevoir de faibles et fins grognement. Il su ainsi que l’animal n’était qu’une laie, tentant de protéger ses marcassins cachés dans les buissons. Alexandre jeta la branche au loin. Aussi soudainement qu’il peut surprendre le calme survint. Les insectes s’en étaient allé ou du moins s’étaient tus, une intense lumière s’invita dans la clairière au dessus d’Alexandre. Sa plaie au bras s’arrêta de saigner et se referma ne laissant qu’une mince cicatrice, et, bien que nul vent n’eu soufflé et que l’on fut à la belle saison, une feuille d’arbre descendit de la ramure d’un chêne pour arriver dans le creux de la main d’Alexandre le bretonni. Quand il l’observa, il se rendit compte que la feuille était atrophiée et fut surpris de reconnaître la forme de la fleur de lis. C’est ainsi qu’il su que la bienveillante Dame du Lac lui avait tendu une épreuve et qu’il l’avait relevée. Depuis se jour, il sait que se n’est hasard si c’est un sanglier symbole de l’Artenois qui s’est dressé sur sa route, ni si il vint à la clairière. Il sait que la Dame guide ses pas et il lui rend Hommage en arborant sur son blason un sanglier devant une tenture de noir et de jaune raillé. Alexandre le breton se souviendra à jamais de la leçon qu’il a apprise, car sous son gantelet, elle a laissé son empreinte.
Voici l’histoire du jeune Alexandre, d’autres suivent, elles font la saga de notre seigneur.