Warghh,
Ayant validé ma participation à ce délire, voici ma contribution et ma proposition pour le fluff "
d’eul’Gran’Nigo" :
________________________________________
Il était une fois une famille de gentils géants qui avait 3 enfants … Gross’panse l’ainé, Mache’tout et Eul’grand Gosier le plus jeune.
Cette famille vivait heureuse dans les montagnes du milieu, le garde mangé était toujours plein d’orque, d’homme, de nain, d’elfes et même de gobelins …
Une fois par semaine, c’était l’activité familiale préférée des enfants : la pêche aux gob’s !
Comme à chaque fois, le père et Gross’panse partait de l’autre côté de la rivière et revenait vers elle en faisant le plus de tapage possible.
Mache’Tout et Eul’grand Gosier attendaient sagement sur l’autre rive que les gobelins apeurés par l’arrivée de 2 géants tentent de franchir le cours d’eau pour s’enfuir … puis, ils n’avaient plus qu’à se pencher pour cueillir les gobelins coincés dans le cours d’eau.
Il faut dire que leur père était relativement intelligent pour un géant et s’était rendu compte qu’un gobelin nageait moins vite qu’il ne courrait et qu’il était donc plus facile à attraper.
Une fois la cueillette finis, leur père arrachait plusieurs grosses branches sur lesquelles il enfilait quelques gobelins. Les enfants adoraient ce moment ou, en famille, ils rentraient à la maison en dégustant leur brochette.
Mais cette fois-ci, quelques chose changea de d’habitude … Alors que Eul’grand Gosier avalait son dernier gob’s en léchant la branche pour ne pas gâcher le jus, quelques choses se coinça entre ses dents. Il farfouilla et sorti un petit bâton tordu qui devait avoir appartenue à un bout de sa brochette … Ne s’en inquiétant pas d’avantage, le géant presque adulte jeta le cure dent et continua son trajet …
Cependant, un peu avant d’arriver à la maison, sa tête commençait à le lancer et il lui semblait que le sol bougeait tout seul … il entendait même des voix dans sa tête dont il ne comprenait pas le sens …
Il tituba avant d’arrivé chez eux et tomba sur son séant … son père inquiet s’approcha et lui demanda ce qui lui arrivait. Il décrit les détails de ses maux et son père s’emporta.
« Espèce de Nigo ! Combien d’fois j’vou é di de vérifié si vot’brochett n’avai pa de robe ou d’baton ? »
Les deux autres frères rire dans leur barbe sans se manifester car ils savaient que leur père avait la main lourde quant à l’utilisation de sa trique. Il avait reprit ce terme de chez les hommes pour désigner son gourdin car il trouvait que ça faisait plus « klass ». Il continuait à vociféré en agitant son arme sous le nez de son fils assit.
« T’a bouffé un p’tin d’chaman ! Espèce de grand’Nigo !!! Combien d’foi j’vous ai di de pa lé bouffé ??? Y son gavé de champignons !!! »
« Pa m’fôt p’pa … » gémit misérablement Eul’grand Gosier
« Ha oui, cé pa ta fôte ? Cé la mienne p’t’êtr ? J’vé t’aidé à faire sortir tou sa à coup d’trik moi, tu va voir »
Joignant le geste à la parole il leva son arme mais s’aperçut que son plus jeune fils avait le regard vitreux et qu’il l’ignorer totalement … Il lui secoua l’épaule et lui montra son gourdin.
« Tu voi ma trik ? Ho, tu as vu ma trik ? » Mais aucun signe de compréhension se franchit le regarde vide de son fils qui commençait à avoir le visage verdâtre …
« Bon, tan pi, allé lé gar, on rentr et kan Eul’Grand’Nigo ora évacué tou ça, il nou r’joindra et j’m’occup’ré d’son ka ! »
Sur ce, les 3 géants rentrèrent chez eux en laissant leur cadet déliré tout seul sur le chemin.
Eul’Grand’Nigo mangeur de chaman se retrouva seul … enfin seul … pas tout à fait car il y avait toujours cette voie dans sa tête. Le temps et la digestion faisant leurs effets, l’état du géant frisé la démence, son visage devenaient de plus en plus vert et la voie se faisait de plus en plus claire et audible… elle disait :
« Suis le lapin blanc ! »
« Kommen sa, suivr l’lapin blanc » … mais aucune réponse ne se fit entendre …
Il tourna la tête de droite et de gauche et aperçut à l’orée du bois un petit lapin blanc qui le regardait.
Eul’Gran’Nigo se leva tant bien que mal et tituba jusqu’au bois. Ce mouvement fit partir le lapin qui disparut dans le bois derrière lui.
« Atten lapin ! Revien, j’voulé pa t’fair peur ! Revien ou j’te bouffe ! »
Eul’Gran’Nigo entra dans le bois à la suite de l’animal en continuant de l’appeler.
« Revien lapin, allé revien, c’été pour rire »
Le géant continua droit devant lui en appelant son petit animal jusqu’à se retrouver à nouveau devant la rivière ou il avait pêché les gob’s un peu plus tôt … mais quelque chose avait changé ... l’eau était pourpre et une odeur de sang s’élevait de ces rives.
Des bruits se firent entendre en amont et le géant s’y dirigea en continuant d’appeler.
« Lapin .. p’tit p’tit p’tit, lapin … »
Lorsqu’il franchit un bosquet plus épais que les autres, il tomba nez à nez avec l’origine des bruits : des gob’z.
Et un peu partout, les restes d’autres gob’s fraichement massacré et dont le sang avaient donné sa couleur à la rivière.
Tous ces petits verts se pétrifièrent devant cette apparition et le géant vert se pencha vers eux :
« Z’orié pa vu un lapin blanc ? »
Les gob’s reculèrent devant l’odeur de l’haleine du géant puis ils se regardèrent sans comprendre de quoi parlait le géant mais sans oser se mettre à courir.
« Non ? Tan pi, vou tombé bien kan même, j’avé un p’ti kreu ! » Dit-il en faisant apparaitre un sourire semi édenté sur son visage.
C’est alors qu’un gob’s pas comme les autres pris son arme et s’apprêta à défendre chèrement sa peau.
« Vien, allez vien que j’te découp » dit-il en transpirant tellement qu’une flaque commençait déjà à se former à ses pieds.
Mais le géant ne bougea pas et fixa le gob’s droit dans les yeux.
« cé toi ? »
« Moi koi » demanda le gob’s
« Le lapin blanc ? »
« Hein ? »
La scène semblait s’être figé quand le chaman de la tribu s’approcha de son chef doucement et lui murmura à l’oreille.
« J’kroi k’il é fin shooté o champix vu la couleur de ses yeux et ki vou prend pour celui k’il cherche »
« Koi, c’gran benêt me cherché ? »
Le géant qui avait l’ouïe fine répondit :
« Pa gran benêt, eul’gran Nigo y di p’pa ! Et toi si tu sé pa ki t'é, cé ke t’é k'un gro naze »
Le chef des gob’s qui ne comprenait pas ce qui se passait tourna la tête vers son chaman.
« Ben, j’kroi ki cherch un lapin blanc et vou avé vot’fourrur sur l’do alor oui, j’kroi k’cé vou ki kroi ki cherche »
Le chef reprit ses esprits et regarda de nouveau le géant qui ouvrit de nouveau la bouche :
« Alor, cé toi ou pa l’lapin blanc ? »
« Oui, j’kroi k’cé moi, et k’esk tu m’veu ? »
« ben, j’ché pa, y a une voie ki m’a di d’te suivr alor me voilà » dit-il fière de son explication en en refaisant apparaitre son sourire qui ressemblait plus à une promesse d’une mort certaine et douloureuse pour un gob’s.
Le chef se retourna vers son chaman.
« K’esk j’fé maintenan ? »
« Ben, il a l’air défoncé … mé tant k’il é komm sa, j’kroi k’il nou suivra … fo just ki continu à boufé dé champix et on ora un allié de taille »
Le chaman s’approcha du géant et tandis la main … dans celle-ci il y avait 2 boulettes, une rouge et une bleue.
« Ecout, j’chui Gorb’Phéüs eul’grand chaman de la tribu et j’sé k’t’a mal à la tête, alor voici 2 boulettes … choisi la rouge et tu rentreras chez toi tranquillement, choisi la bleuee et tu pourra suivre l'lapin blanc … »
Le géant hésita en regardant ces boulettes puis sans se poser plus de question avala les deux d’un coup.
Ces boulettes étaient toutes les deux bourrées de champix de toutes façon, le chaman voulait juste laisser croire au géant qu’il prenait sa propre décision mais la notion de libre arbitre ne faisait pas partie des préoccupations de ces êtres. Ainsi, le géant reprit sa dose de champix et resta docile … désormais il suivait le lapin blanc comme lui avait dit la voie et il était heureux de ça … sans vraiment savoir pourquoi.
Même si lui appelait le lapin, l’Gro naze de la rivière pourpre en souvenir de leur rencontre …
Arrivé auprès des troupes de la warghh du Gro’Naz, son corps continuait de verdire, son ventre et ses bras changeaient de couleur lentement, sûrement un effet secondaire de l'absorption de champignons. C'est la qu'il apperçut une chose qui brillait à l’arrière d’un chariot. C’était des boulets colorés reliés à des chaines. Il les leva au niveau de son visage pour les contempler et apprécia le bruit de tintement qu’ils faisaient. Il sourit de nouveau :
« Joli … » Dit-il béatement
Un gob’s en charge du ravitaillement s’avança courageusement devant lui.
« touche pa, cé o chef sa ! »
Eul’Gran Nigo regarda le gob’s puis dans un mouvement ample lui abbatit les boulets sur le tête faisant voler des bouts de gob’s à plusieurs mètres à la ronde … puis il regarda de nouveau SES boulets …
« Et pratik ! » s'exclama t-il en souriant ...
C’est ainsi qu’il s’accapara le jeu de boulets dont il se servait d’arme sans qu’aucun autre gob’s n’ose essayer de lui reprendre …
Il entendait toujours sa voie lui parlait du lapin blanc et son corps devint vert de la tête aux pieds avec le temps et la prise de boulettes mais il était content car ….
Il était un geant vert ... Mais pas n'importe quel geant, ...
Il était devenu Eul’Gran’Nigo, le géant vert du Gro’Naze de la rivière pourpre … et cela lui plaisait …
________________________________________
Voilou,
Pour les signes distinctifs : un lapin blanc tatoué sur le bras du géant ou gambadant devant lui sur le socle suffirait en rappel de l’histoire.
Désolé Bêta, pa de zizi poilu en marque apparente dans cette histoire ..
PS : je présente mes condoléances à la famille de J'en bas l'tiste peau ke l'un pour le génocide de sa belle langue ...
A pluche